Bienvenue sur mon blogue de lecture virtuelle !

Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


Vous êtes invités à échanger vos commentaires.


Alors bonne lecture !

samedi 26 février 2011

L'offre

Nous retrouvons Cricri Duquesne se retrouvant soudain face à un étrange personnage, tout de brun vêtu, du nom de Voracio Crane, s'étant glissé subrepticement dans son bureau.

- " Mais qui êtes-vous ? Et comment avez-vous réussi à déjouer les barrières de sécurité de la police ? "

- " Facile. Tout le monde dort ! Et j'ai eu l'intelligence de ne filmer personne et surtout, de ne réveiller personne... On sait combien cela peut coûter à un honnête citoyen pour avoir le culot de réveiller des policiers au boulot ! "

- " Mais qu'est-ce que vous avez tous cette semaine avec cette histoire ? Et sur un ton cynique ... Et je vous rappelerai que vous êtes dans une zone interdite qui mériterait certainement une bonne contravention... Enfin, je vous informe que nos agents ne dorment pas. Ils se cachent sous leur bureau et dans le fond de leur voiture pour manger des beignes de chez Dunkin !!! Il nous a été interdit de nous montrer devant la population avec des beignes. Alors nous faisons ce que nous pouvons. Et d'abord, que faites-vous ici, que me voulez-vous ? "

- " Accordez-moi le privilège de discuter tranquillement avec vous. Voici l'adresse d'un bon restaurant. Rejoignez-moi à 19h00. Je vous y invite. "

- " Pour être très clair. Je vous y invite  ça veut dire que vous allez payer ? "

- " Ça fait une différence ? "

- " Ben normalement, quand un homme paye le souper, c'est qu'il attend une récompense en retour et quand il ne paye pas, c'est qu'il est mal élevé. Que choisissez-vous ? "

- " Venez le découvrir en me rejoignant ce soir Chez Roger. "

Bof, pourquoi pas, se dit-elle. Et regardant Voracio, " Ce souper ne pourra pas être pire que ma journée...  "

Ils se rencontrèrent donc chez Roger.

D'emblée, Voracio déclara :

- "J'ai une offre à vous faire. "

- " Non, ça ne m'intéresse pas. "

- "Mais attendez au moins que je vous explique."

- " Non, je vous dis, je ne vais vraiment pas bien. Je ne peux certainement rien accepter de vous. "

- " Euh..." fit Voracio. " Vous voulez en parler ? " ne trouvant rien de mieux à répondre. Parce que lorsqu'une femme vous dit qu'elle ne va pas bien, il est normal de l'écouter sinon, elle n'entend rien de toute façon.

- " Je vous avertis, l'histoire est longue. Mon problème concerne les Français et les Allemands. Mes émotions face à cette situation sont pêle-mêles et je ne sais plus que penser. "

- " Délestez-vous du poids qui semble alourdir votre vie et confiez-vous à moi. "

- " Je vous avertis, je couche pas plus pour ça. Et surtout pas pour de la poutine chez Roger. Enfin. Et bien, je suis consciente que les Allemands en ont fait beaucoup baver aux Français pendant la Seconde Guerre Mondiale. J'ai toujours eu une grande sympathie pour les Français et j'ai aussi beaucoup condamné les gestes monstrueux des Allemands. Pour vous le prouver, je suis allée deux fois à Paris et jamais à Berlin. Mais aujourd'hui, je ne sais pas trop comment le tout est survenu, j'en suis arrivée à adorer les Allemands et détester les Français. Je n'en puis plus. Je suis vraiment troublée par cette situation. Depuis 3 jours je n'en dors plus. Toute cette situation est bien injuste... "

- " Je vous en prie, soyez plus explicite." suggère Voracio qui n'y comprend décidément rien à rien.

- " Et bien, depuis 3 jours, depuis 3 jours... j'ai appris que les Français avaient décidé de tout arrêter. De ne pas aller plus loin alors que les Allemands n'ayant pas froids aux yeux, eux, continuent. Et moi, je suis devenue complètement accro. Je veux à tout prix continuer. Et pour ce faire, je dois maintenant apprendre l'allemand.Mais je ne sais pas si j'y arriverai. Cette histoire m'angoisse terriblement. "

- " Et que voulez-vous exactement continuer ? "

Un silence effroyable fait place à cette conversation. Cricri Duquesne, au bord des larmes, arrive péniblement à articuler son plus profond désir...

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- "Le rêve de Diana ! Le rêve de Diana ! " s'élance-t-elle soudain. Ils nous ont présenté cette chose complètement addictive alors que les Français ont décidé d'arrêter de la traduire en cours de route. Jamais, vous entendez ? Jamais je ne saurai la fin de cette histoire à moins que je n'apprenne l'allemand.




( http://www.seriesplus.com/emission/le-reve-de-diana/serie/ )


Voracio, atterré par l'ampleur de ce drame, ne sait que répondre.

- " Alors vous comprenez Voracio, que je ne suis absolument pas ouverte pour quelque offre que ce soit."

- " Mais laissez-moi simplement vous expliquer... " tente ce dernier.

- " Non, laissez-moi simplement. Je ne veux rien entendre. Je ne puis rien entendre, ayant l'esprit trop troublé. Revenez plus tard, lorsque le choc sera passé. Nous en reparlerons...  pour l'instant, je ne puis plus rien entendre... "

- " Je reviendrai, vous pouvez compter sur moi, je reviendrai. "

Voracio s'éloigne finalement. Mais non sans avoir pris soin de payer pour la poutine.


Finirons nous finalement par savoir ce qu'est cette fameuse offre ? Voracio sera-t-il condamné à payer pour un deuxième resto ? Arrivera-t-il à ses fins ? Pour le savoir, revenez-nous la semaine prochaine pour la suite de cet épisode.

mercredi 23 février 2011

Mais qui es-tu Voracio Crane ?

(cliquer deux fois sur l'image...)

dimanche 20 février 2011

Cricri, détective humaine

(* Note : Toute ressemblance de cette histoire avec quelque CSI que ce soit est le fruit d'une imagination fertile et débridée du lecteur. Nous désirons vous en avertir. )

Assise à sa table de travail, Cricri Duquesne semble perdue dans ses pensées. Elle s'ennuie. Il y a longtemps que le métier d'enquêteur l'a désabusée. Ayant trop écouté de CSI étant jeune, elle s'est inscrite au diplôme de police de l'Institut de policologie de Montréal.  Elle s'imaginait se déhanchant allègrement, maquillage et talons hauts, push up bra, fesses d'enfer et ventre plat, donner des ordres intelligents à toute une ribambelle de policiers. Elle s'y voyait déjà.

" Regarde cette trace, vois s'il est possible d'en retirer une empreinte ."

" Où est-le crâne ? Il a été tiré à bout portant. Ah! Il y en a un morceau dans le bain et l'autre dans le lit! Que voulez-vous, c'était un gros cerveau cet homme !"

Mais la télévision et les bancs d'école sont très loin de la réalité. Et côté hanches, elle n'était pas fournie, n'étant qu'une bonne femme allumette ! Aujourd'hui, elle est là, farfouillant dans ses documents, notant la moindre allusion , se rappelant de chaque menu détail afin de les circonscrire sur ce foutu papier de merde, pensait-elle.

Elle avait bien eu sa chance un jour. "Son premier vrai dossier" s'était écrié son patron. "Ne rate pas cette occasion de faire tes preuves " avait-il ajouté. Un appel à la bombe au stade Olympique ! Elle était en charge de la surveillance à l'entrée. Mais elle n'avait malheureusement pas pris la chose au sérieux.

" Que pouvait bien avoir de catastrophique le fait de vouloir faire exploser le stade Olympique ? " s'était-elle demandée. Le type ayant pensé cela devait être un véritable génie. Pourquoi vouloir protéger cette chose hideuse, ce trou béant semblable à un bol de toilette et qui engloutissait l'argent des Montréalais depuis tant d'années.  Jeter notre argent dans les égouts auraient eu le même effet. Pour Cricri, le problème n'était pas qu'on voulait le faire sauter mais bien qu'un jour, on avait décidé de le construire !!! Et elle s'en était allée manger de la poutine chez Roger. Puisqu'il était désormais interdit à tout représentant de la loi d'aller manger des beignes chez Dunkin. Manque de dignité de la police avait déclaré leur patron. Alors, il fallait se contenter du gros Roger quand les choses ne tournaient pas rond. Elle y allait, mangeait et espérait que le temps arrangerait les choses.

Son patron s'étant aperçu qu'elle n'avait rien fait alors qu'une bombe artisanale avait vraiment sauté, entraînant avec elle, 1 singe orange, un perroquet exotique et un pingouin ( le biodôme étant tout près du stade !), elle fut démue de son tout nouveau poste d'enquêteure et on l'affecta au secrétariat. Elle devait retranscrire les interrogatoires des suspects et écrire au propre les dossiers des malheureux policiers qui avaient réussi leur technique mais échoué leur français. Parce que c'est comme ça maintenant, on se retrouve au Cégep alors qu'on ne sait pas écrire. L'Institut de policologie avait fermé les yeux sur le français. Mais il fallait bien pallier à cette faiblesse et Cricri y était maintenant condamnée. Et pire, encore, l'Institut l'avait recruté pour donner des cours de français aux futurs policiers. C'était un ordre du chef. Cela faisait partie de sa punition pour l'affaire du stade Olympique. Comme la plupart des Montréalais, elle ne l'oublierait pas de sitôt ce maudit stade.

Cricri s'y résignait. Fini les rêves de devenir quelqu'un en faisant la page couverture d'Allo-Police, un hebdo qui donnait dans la sensation. De toutes façons, ce journal était mort depuis belle lurette. Et le rêve de Cricri, parti en même temps.

Sa vie se déroulait donc  ainsi, depuis un certain temps, triste et morne, jusqu'au jour où un personnage étrange fit son entrée dans son bureau.

"Bonjour Cricri. Je m'appelle Voracio Crane. J'ai fait mon enquête sur toi. Je sais que tu as beaucoup de talents non exploités.  Je t'offre de venir travailler avec moi dans mon nouveau bureau de détectives humains. "

À suivre. ...

samedi 12 février 2011

Cricri, détective humaine ...

Bonjour,

Je voulais vous annoncer en grandes pompes que mon cerveau est entrain de vous concocter l'histoire de Cricri Duquesne, la grande détective humaine... Mais comme il ne travaille pas vite et qu'il n'a absolument rien d'autre que ça dans son histoire, j'ai décidé de lui mettre de la pression en rendant cette annonce publique.

Alors maintenant cerveau, go ! Recommence à écrire !!!

À bientôt,

TS

mercredi 9 février 2011

Ahh ! bra...



Encore une publicité de lingerie. La collection Rhonda Shear présente une info pub sur .... ben je sais plus quelle chaîne mais elle nous  y explique que ce soutien gorge n'a aucun pli et fabuleux... nous démontre sur ce mannequin qu'il ne provoque pas de bourrelets... Mais maudit, depuis quand on peut avoir un bourrelet sans avoir de graisse ? On pourrait lui mettre 4 tailles au dessous de sa taille à celle-là qu'elle n'en aurait pas plus de bourrelet... Enfin. Quand même, en recherchant la publicité sur internet pour vous la montrer, j'ai vu quelques info pub qui utilisaient au moins une toutoune parmi les squelettes. C'est déjà ça. Moi, ce soutien gorge ne m'intéresse pas vraiment. J'ai déjà des grosses camisoles avec soutien-gorge intégré qui font autant d'effet que cette affaire-là. Mais ce qui m'a vivement intéressé par exemple, ce sont ses petites culottes :
Rhonda Shear High Cut Brief
Là j'étais toute fière de savoir que j'étais à la mode !!! Wow !!!

Bon je sais, côté littéraire je ne gâte pas grand monde ces temps-ci. Je me repose, je me repose... probablement afin de pouvoir m'élancer de plus bel bientôt... j'ai des idées, je les laisse mûrir.

À bientôt,

TS
BlogueParade.com