Ce papier
Il y a de ces jours où l’on souhaite…
Que les émotions rejoignant ce papier
S’y couchent pour s’y endormir à tout jamais.
Que ce papier ensoleillé devienne une prison dorée
contenant les désirs troublants,
les mensonges blessants
et l’anxiété qui tue l’âme à petits feux.
Que le geste d’écrire
soit une délivrance de la tourmente
qui souffle parfois sur nos vies.
Mais ce papier n’est souvent qu’une écuelle de verre
recueillant ces instants désolants
pour se briser
et les déverser sur nous, à nouveau.
Mais ce papier, nous l’avons,
pour panser les peines,
déverser les joies
et permettre à la vie,
à nouveau, de s’envoler.
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