Bienvenue sur mon blogue de lecture virtuelle !

Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


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Alors bonne lecture !

samedi 18 juillet 2009

La lecture en cadeau; 2ième partie, pour 13 ans et plus (suite du texte du 4 juillet)


L’enfant

Version originale

Jeanne vit dans son logement offert généreusement par le roi et annexé à la pâtisserie. Son commerce va très bien, elle a d’ailleurs deux travailleurs à sa solde, un frère et sa sœur. Un beau soir, Jeanne va au théâtre. Elle fait alors une malencontreuse rencontre; celle du poète violeur. Elle le punit sévèrement en lui faisant tout un air bête (pauvre lui, il doit souffrir !) et l’invite à monter chez elle. Le poète violeur est très repentant et explique son agression par sa consommation de bière… Ouf ! On a évolué depuis cette époque ! Y’a vraiment plus personne qui demande pardon en disant : " Scuse, j’étais soûl ! ". Et en plus, c'est pas de sa faute, c'est la bière la responsable ! Une petite thérapie peut-être ? Enfin, toujours est-il que ne sachant ni lire ni écrire, Jeanne lui demande de racheter son geste en lui enseignant l’art de la lecture et de l’écriture.

D’un autre côté, elle reçoit tout plein de cadeaux du garde du corps de la maîtresse royale qui meuble confortablement son logement. Ce dernier semble très sincère dans ses sentiments envers la belle Jeanne. Notez ici que l’auteur du blogue retire un certain sentiment de jalousie envers cette belle et envers toutes les personnes ayant sur cette terre une personne sur qui elles peuvent compter. Savoir que tu ne crèveras jamais de faim parce qu’une personne sera là pour t’aider est très précieux et il faut savoir apprécier ces gestes. De plus, le garde royale la demande en mariage.

Jeanne apprend qu’elle est enceinte du poète violeur et se retrouve devant un choix extrêmement difficile. Imaginez. Elle doit choisir entre annoncer son état de futur père à un paumé violeur ou marier un beau jeune généreux travaillant pour la maîtresse du roi et qui l’aime tendrement, mais lui dire une menterie en lui faisant croire qu’il est le père. Wow ! En plus, elle est toute mêlée et ne sait vraiment pas quoi faire ! Non mais tab… elle es-tu folle ? Après ça on se demandera pourquoi les adolescentes qui lisent ce genre d’insanités acceptent la violence de leur partenaire ? Enfin, la belle choisit le beau généreux, mais on sent qu’elle attend tout de même secrètement dans son gros dedans tout rempli d’émotions, le poète violeur.
 
Version travailleuse sociale
Non mais, maudite cervelle de moineau d’innocente de jeune folle ! M’en vas y’en faire moé se mettre à fréquenter et à rêver à un agresseur qui vient de lui bousiller la vie en lui faisant un enfant qui naîtra de la folie de la jeune mère sinon de celle de l’auteur. Ainsi, le soir où elle le rencontre, ne pouvant plus contenir sa rage, elle se cache au coin de la rue jusqu’à ce qu’il passe par là. C’est le coin où l’on doit se rendre pour aller jusqu’au bar du quartier (Euh! pour la suite, cœurs sensibles s’abstenir). Alors lorsqu’il passe, elle brandit son couteau et le lui plante dans les couilles jusqu’à ce qu’elle décroche les morceaux. De plus, elle traîne le blessé, baignant dans son sang de testicules autonomes, jusqu’à son ancien local et l’attache pour le faire souffrir et l’humilier toute une nuit. Et là, elle le cravache, lui donne des coups de pied dans la face, lui rentre des affaires là où ça fait mal, et ce, jusqu’à ce qu’elle tombe de fatigue. Elle repart au petit matin en le laissant agoniser dans un étang isolé sachant que les chiens affamés le dévoreront. C’est fini ! Il ne violera plus jamais personne. Ni petite fille, ni petit garçon. S’il le faut, elle demeurera analphabète toute sa vie, mais elle ne laissera plus jamais personne piler sur sa dignité. Dans la journée, elle se fait un échaudé dans lequel elle introduit une certaine viande qu’elle déguste avec soulagement.

Bon, désolé, je suis allée voir Millenium hier soir et je crois qu’il m’en reste des élans de sauvagerie. Mais la revanche fait du bien.

Bien entendu, elle décide de tirer un trait sur cette horreur vécue et accepte d’épouser le beau et généreux garde du corps qu’elle aime d’ailleurs tendrement.
 
Le mariage

Version originale
La maîtresse royale est très enthousiaste du mariage de son garde avec sa jeune protégée. Elle les invite alors dans son château de campagne et leur propose d’organiser la cérémonie. En chemin, la caravane est attaquée par des brigands. L’amant garde du corps, tout en se battant vaillamment, se surprend alors du spectacle d’une Jeanne déchaînée se battant avec ses poings et arborant comme atours, un couteau sanguinolent et des coups de pieds animés par la maladie de la rage contractée suite au meurtre sordide de ses parents. Il ne soupçonnait pas autant de fougue dans cette si jeune femme. Allègrement, dans la bataille, on voit ses jupes se relever et je félicite ici l’auteur, de savoir qu’elles se relèvent pour une autre raison que ses appétits charnels. Elle sacre un coup de couteau dans l’œil d’un voleur et le tue. Ayant eu raison des brigands, ils continuent leur route comme si de rien n’était.

Lorsqu’ils arrivent au château, ils apprennent la mort de la maîtresse royale. Ils en sont atterrés. Le mariage doit donc être retardé, d’autant plus que le futur mari se retrouve maintenant chômeur.

Cette mort rapproche Jeanne du roi qui l’invite, avec le futur mari, à souper. Que de surprises! Vont-ils finir au lit ensemble ? C’est ce qu’on verra, mais tout le laisse croire. Le roi questionne alors Jeanne sur la situation économique du pays et cette dernière donne une opinion franche sur ce qu’elle voit. Ceci influencera d’ailleurs certaines décisions du roi. Elle a vraiment plein de ressources cette jeune femme de 16 ans, maintenant, elle est même capable de fournir une analyse capitaliste de la France. C’est vraiment pas une tarte notre pêche !

Bon, j’espère que vous vous ennuyez autant que moi parce que je suis à la veille de le lâcher au bout de mes bras ce livre-là. Cadeau ou pas !
 
Version travailleuse sociale
En route pour leur mariage, ils sont attaqués par des brigands. Après s’être rondement débattue, Jeanne tue un des agresseurs. Avant de se remettre en route, elle voit quelque chose, qui lui semble familier, au cou d’un des brigands; une croix de bois comme celle que portait sa mère. En la retournant, elle y voit les initiales de son père qui l’avait offerte à sa mère à son dernier anniversaire. Elle en est toute remuée. Elle vient probablement de tuer celui qui aurait pu la mettre sur la piste de son frère. Quelle catastrophe ! Elle comprend que ce n’était donc pas des Anglais errants comme elle l’avait cru qui ont tué ses parents. Elle est désespérée, vient-elle de mettre fin sans le vouloir à la recherche des meurtriers de ses parents? Enfin, le couple reprend sa route, ne pouvant rien faire pour le moment.

Arrivés au château de la maîtresse du roi, elle apprend que celle-ci se meurt. Cette dernière demande à voir Jeanne en toute confidentialité. Elle lui confie alors un terrible secret. Un jour, alors qu’elle faisait ses courses dans les rues de Paris, elle surprit une conversation entre des paysans. Ils s’indignaient que des gardes de certains nobles du royaume tuent et pillent des gens du peuple, et ce, probablement au nom de ces nobles. Ils jetaient le blâme sur les Anglais, qui eux, étant totalement faibles et dépouillés, ne pouvaient absolument pas se défendre. C’est par hasard qu’elle a rencontré Jeanne, une victime de ce saccage organisé contre le peuple de France. Mais ce n’est pas un hasard si elle a eu tant de compassion pour cette jeune paysanne sans éducation. Jeanne comprît soudain pourquoi elle avait pu rencontrer le roi si facilement; c’était grâce à cette femme au grand cœur qui voulait racheter les meurtres commis par des nobles du royaume par le biais de leurs gardes. Elle lui était aussi reconnaissante de cette nouvelle piste. Après tout, elle n’avait peut-être pas tué l’assassin de sa famille. Mais si elle découvrait le lien entre le brigand et les gardes du corps en question, elle pourrait peut-être remonter jusqu'à l’assassin… Et la maîtresse s’en fût, la conscience tranquille.
 
Le mariage suite et fin

Version originale
Après les funérailles, tout le monde retourne à Paris. Le roi décide alors de célébrer le mariage de Jeanne et du nouveau chômeur. Cependant, comme cadeau de mariage, il offre à ce beau chômeur un nouveau poste, celui de garde d’un autre noble dont j’oublie le nom mais bon, appelons le baron de Pétagedebrouedesnobdelahaute. Une fois le mariage célébré, étant donné que les mariages durent de nombreuses heures à cette époque, les époux s’en vont au lit et s’endorment de fatigue. Tiens, je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à autre chose ! Enfin, passons.

Pendant la nuit, Jeanne a une terrible envie. Elle va donc sur le pot de chambre qui est installé devant une fenêtre d’où elle a une vue incroyable sur la ville. On y décrit alors un paysage d’un calme et d’une splendeur inouïs... Attendez un peu, là. Je comprends qu’on veut dévier le fait qu’on ne veut pas que le lecteur s’imagine qu’elle est entrain de faire ses besoins. Mais pense-t-on que ça viendrait dégoûter le lecteur de l’héroïne en sachant qu’elle fait un gros caca qui ne sent pas la pêche ? D’ailleurs, dans le roman qui nous intéresse (euh, ça intéresses-tu vraiment quelqu’un?) on indique souvent à quel point elle est propre pour l’époque mais on explique jamais d’où lui vient cette manie. Parce que se laver régulièrement et s’asperger constamment de parfum de lavande en 1450, ben ça sent vraiment la maladie mentale. De plus, je me demande, comment, en étant si propre, elle faisait, pour coucher avec des hommes sals. Parce qu’eux ne perdent pas leur temps dans l’eau; on le sait bien, ce sont des hommes pis des hommes, ça se lave pas hein ?

Autre attribut de notre héroïne, elle ne s’habille jamais avec orgueil, elle est très humble et elle ne fait jamais rien pour attiser l’envie des hommes, malgré sa grande beauté. Elle est propre, belle et pas guidoune pour deux cents. Sa grande beauté travaille comme toute seule, en parallèle, pour elle. Elle n’a rien à faire que d’être une bonne chrétienne, s’il lui arrive quelque chose de bien ou de mal, c’est à cause de sa beauté !
Il faut dire que la beauté ne possède pas le sens du bien ou du mal. Elle se lève le matin et se demande : " Aujourd’hui, qu’est-ce que je ferais bien pour ma maîtresse? " À ce stade, on ne sait jamais si les conséquences de la décision seront positives ou négatives pour la maîtresse pour laquelle la beauté travaille. Ainsi, si la beauté décide de prendre congé, vous pouvez rencontrer la jeune femme en grosse robe de chambre de flanellette tôt le matin entrain de mettre ses vidanges au chemin. De plus, un beau jour, elle peut tout simplement décider de s’enfuir, vous laissant seule et en plein désarroi avec pour toutes consolations, des biscuits au chocolat, de la tarte au sucre et une belle chambre dans un foyer de personnes âgées où vous allez résider, seule, pour le reste de vos jours. Ainsi, il faut bien la traiter la beauté. La nourrir et la cajoler si vous voulez qu’elle travaille fort pour vous, et ce, le plus longtemps possible…

Version travailleuse sociale
Ils se marient.
 

La vie quotidienne après le mariage

Version originale
Ils célèbrent leur amour en baisant, baisant et baisant jusqu’à ce que le bébé naisse. Ce bébé, elle lui donne le prénom du poète violeur ! Ma parole, elle est complètement folle! Et après l’accouchement, son activité préférée est de baiser, de baiser et de baiser. Tous les blogues de maman vous diront que c’est vraiment hyper réaliste ça ! C’est tout ce que les femmes ont envie après l’accouchement, la baise. Elle est vraiment un modèle pour toutes les mères modernes qui déçoivent constamment le mâle malpropre de la maison.

En tout cas, un beau jour, son mari manie une nouvelle arme pour l’époque, le canon. Et bien ça lui explose dans la face et devinez quoi, il meurt ! De plus, un inconnu se présente à sa pâtisserie en lui offrant de coucher avec le roi en échange d’informations qu’elle lui fournirait. Cette dernière refuse et va tout de suite bavasser le tout au roi qui déjoue ainsi, un complot orchestré par ses fils, les princes.

OK, récapitulons. En un an, de 15 à 16 ans, ses parents sont égorgés, son frère kidnappé, elle devient la protégée de la maîtresse du roi, elle rencontre le roi, elle ouvre une pâtisserie qui lui permet de ne plus travailler, elle tombe enceinte d’un poète violeur qu’elle aime secrètement, elle baise à tout vent, elle accouche, elle aide à déjouer un complot contre le roi et son mari meurt. Je le sais qu’on ne lit pas des livres pour vivre la même chose que dans notre vie quotidienne, mais c’est comme un "ti-peu" trop on dirait. J’arrive plus à me concentrer. Moi à sa place, j’en resterais là. Je vendrais mes pâtisseries, j’élèverais mon enfant et au diable tout le reste ! Ça serait déjà mieux que ce que la moitié de la planète vit en terme de conditions de vie.
 
Version travailleuse sociale
La belle Jeanne vend ses pâtisseries, elle élève son enfant et pour l’instant, au diable tout le reste! Si vous voulez vraiment une suite à cette histoire, je vous donne le livre avec ses trois tomes (et c’est pas des jokes). Vous n’avez qu’à me laisser un courriel et je paye les frais d’envoi par la poste ! Malgré le fait que je trouve ça bête, celui qui me l’a donné l’a beaucoup aimé et peut-être l’aimerez-vous vous aussi. Donc, allez-y, le premier qui m’écrit gagne ce beau cadeau ! Si le gagnant ou la gagnante le désire, j’annoncerai son nom sur mon blogue.

Voilà, je vais essayer maintenant de lire quelque chose de plus intéressant.

Bonne semaine.

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