Bienvenue sur mon blogue de lecture virtuelle !

Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


Vous êtes invités à échanger vos commentaires.


Alors bonne lecture !

samedi 31 décembre 2011

La solution finale

Ça y est ! Je suis rendue au bout du monde. Traversant anxieusement ces longs corridors défraîchis, murs blancs devenus jaunes sales d'avoir côtoyé trop de souffrances humaines, ça y était, j'étais rendue au bout de ma vie. J'accédais maintenant au stade le plus élevé de la solution si longtemps espérée. Si ça ne fonctionnait pas, il ne me resterait plus que le désespoir. Ce trou noir dont j'avais fait la connaissance par le passé et dans lequel j'étais tombée. Heureusement, après m'être fortement écorchée, je m'étais relevée et avais désespérément souhaité n'y plus jamais m'y affaler.

Cependant, sans que je ne l'eût souhaité, sans que ma volonté n'ait été sollicitée d'aucune manière, je voyais ce méchant trou revenir dans ma vie, sentant son odeur nauséabonde. Je n'y étais pas encore mais je le connaissais suffisamment pour savoir qu'il était désormais à l'aube de mes prochaines années si je ne faisais rien. 

Et voilà pourquoi, je suis maintenant assise autour de cette table avec d'autres qui comme moi, tentent d'éviter ce maudit sort et la pensée même que nous l'avons mérité.   

Tous autant que nous sommes, nous ne dormons pas. Désespérés de parcourir ces jours sans espoirs et ces nuits sans fins, nous le sommes. Aucune solution ne nous a échappée. Nous avons tout fait. De la tisane calmante en passant par la relaxation, nous avons tous élaborés nombre d'hypothèses saugrenues auxquelles nous nous raccrochons pour enfin tenir à bout de bras, une solution finale. Rien ne compte plus dans nos vies que dormir. L'espoir d'être normal. Ne plus organiser nos journées en fonction du fait que nous allons ou non dormir. Et dans cette mer de malades, assurément je suis, j'en suis formellement convaincue, la plus incurable. 

Je ne le sais pas encore à ce moment-là, mais chacun d'entre nous, jugions notre cas plus désespéré, plus grave voire même totalement incurable. Rien ne peut plus nous aider puisque nous avons absolument tout essayé. Alors, il ne reste plus qu'à ces professionnels du sommeil de remâcher leurs sempiternels conseils en les assortissant de reproches et de manipulations psychologiques. À la fin, je le savais, ne subsisterait plus de nous que l'ombre de nos vies. En n'étant plus rien, il nous paraîtrait probablement normal de n'avoir plus d'attentes, même celle de dormir. Nous détruire, voilà ce à quoi je me préparais. J'avais déjà fait pas mal de travail dans ce sens. J'avais posé les jalons d'une vie sans saveur, où même l'avenir pâlissait de plus en plus en se dessinant à travers l'absurdité de mon présent.  

Alors, silencieusement, m'attendant au pire, je m'assieds autour de cette table et attendît. 

mardi 27 décembre 2011

Voici venu le moment de l'année...

En effet, voici venu le moment de l'année où j'ai enfin le temps de faire des choix éclairés... le moment où mes choix sont d'une complexité inimaginable !

Alors, est-ce que je traverse le corridor avec la face tournée du côté droit ou du côté gauche ???

C'est ça, je suis en vacances pour deux semaines...

TS

dimanche 25 décembre 2011

JOYEUX NOËL À TOUS ET TOUTES !

Je prends quelques minutes pour vous saluer et vous souhaiter de très joyeuses fêtes ! Je sais j'ai négligé mon blogue... j'en suis un peu déçue. Je pensais que ce temps d'écriture m'enlevait du temps pour écrire... mais mauvais calcul, je n'ai ni écrit sur mon blogue, ni écrit à l'extérieur de mon blogue... Écrire c'est un peu comme s'entraîner. Il faut maintenir le cap, sinon on risque de décrocher... et tout comme l'exercice physique, je me dis,  je vais y revenir, je vais y revenir... 

J'ai aussi voulu explorer d'autres formes d'expression comme le dessin. Je veux prendre des cours cet hiver. Je crois que ce qui me conviendrait le plus ce sont les bandes dessinées. Cependant, la partie n'est pas gagnée, il s'agit pour moi d'un nouvel apprentissage sans savoir si je vais y arriver... 

En attendant, j'espère que vous passez de très bons moments en compagnie de votre famille et de vos amis. 

Encore, joyeuses fêtes.

Amitiés,


TS

dimanche 27 novembre 2011

La tête sur les épaules


J'ai de la difficulté, lorsqu'on ne voit pas le cou, à donner l'illusion du cou. Je trouve que ça a l'air d'une grosse tête qui tient directement sur les épaules. Bon, ça me fait une question à poser à ma future prof de dessin.

vendredi 25 novembre 2011

L'envers du dessin...

Pour développer ma créativité (mon côté droit du cerveau ?) une madame m'a dit : "Tourne ta photo à l'envers et dessine". Un peu perplexe, je me suis cependant exécutée. J'ai été très surprise du résultat... Bien entendu, j'ai fini par le retourner pour faire la finition, mais dans l'ensemble, je trouve que mon image reflète le mouvement illustré par la photo... En tout cas, pas parfaitement, mais jusqu'à un certain point. 

mercredi 16 novembre 2011

Maman de Amie (modifications, image retouchée)




Oups, mon dessin a oublié de prendre son p'tit cou ?

Là, je me demande " Mais qu'est-ce que je fais ?" Je continue comme ça ? Je dessine des visages ? Je vois que je m'améliore parce que les deux derniers sont plus ressemblants à leur modèle. Mais c'est quoi la prochaine étape ? J'ai essayé de lire des conseils plus techniques mais je ne sais pas pourquoi, je suis totalement rébarbative à appliquer une méthode. Dessiner des carrés pour mesurer si mon nez est à la bonne place, peut-être que je progresserais plus vite mais pour l'instant, ça m'ennuie royalement. J'avance à tâtons. Je sais que je n'ai pas le goût de dessiner des lignes droites (immeubles). J'aime bien tenter de capter les expressions sur le visage. Je ne me souviens plus du titre du film que j'ai vu cet été mais ça correspond totalement à mon état d'esprit. Un jeune homme, étudiant des beaux arts et en peine d'amour (non pas cet état d'esprit là) n'arrive plus à dormir. Il décide de travailler de nuit. Par moment, il rêve d'arrêter le temps pour capter le moment présent en peignant... Enfin, pas clair tout ça, mais je continue quand même. Je ne sais pas où je vais, mais je crois savoir que je vais y aller tout de même... Bonne journée.

Voici mon dessin avec retouches au niveau du cordon à lunettes et illusion de cou... 




lundi 14 novembre 2011

Jeune fille du Mali



Je suis encore loin du compte mais c'est ce que j'ai fait de plus ressemblant jusqu'à maintenant... Maudites oreilles, mais bon, mais ça s'en vient.

samedi 12 novembre 2011

jeudi 10 novembre 2011

Bébé neveu d'amour


Voici mon neveu, il y a 14 ans. Sur la photo il a environ 6 mois. 


Parfois je me demande, à quel moment un dessin est-il terminé ? Je sens que je pourrais travailler encore des heures sur mon dessin mais pour ma part, je ne le ferai pas. Lorsque je dessine, il y a tout un bout où ça semble aller bien. Je fais les traits de base et puis je me mets à dessiner des ombres. Mais il vient un temps où sans trop savoir pourquoi, je sais que si je continue, je vais simplement le gâcher, donc je me fie à mon senti et je décrète "Bon, c'est fini !".  J'ai encore du travail à faire sur les oreilles. Ça semble simple, mais non, j'arrive mal à recréer une oreille qui se mérite. Et de plus, sur la photo, l'oreille droite ressort comme un ti- moignon... Peut-être est-ce mes yeux, mais sur mon dessin réel, je vois un bout d'oreille, pas un moignon... Bon, je sens que si je continue à écrire, je vais dire des niaiseries, je vais tout gâcher. Alors " C'est fini ! " pour ce billet.

mardi 8 novembre 2011

Modèle au collier

 J'ai décidé que faire mon autoportrait à partir d'un miroir était un peu trop difficile mais ce n'est que partie remise. Alors j'ai pris une photo de mannequin (merci d'avoir pensé que c'était moi...) et je me suis mise à la tâche. Je ne maîtrise pas encore le graphite, ça a l'air plutôt malpropre mais je vois une amélioration côté espression du visage et surtout harmonie des formes. Mais faut considérer que je l'ai fait avant l'autoportrait ci-dessous, donc moins bon je pense.

dimanche 6 novembre 2011

Comme une maladie mentale...


Je me suis dis " Faut que je me réessaye". J'ai pris ma photo passeport que je trouve pas mal pan toute et je me suis redessinée pour la quatrième fois. C'est ce que j'ai fait de mieux jusqu'à maintenant. J'arrête, je suis tellement fière de moi, je suis à veille d'envoyer mon dessin à réseau contact. Même le nez est plus beau que le mien... Je me trouve plus belle en dessin qu'en photo...

Bonne nuit.

TS

4 connectés ...

En même temps !!! je suis une védette ! :o)

Je ne serai jamais coiffeuse


Mais tout de même, y'a une amélioration côté nez !

samedi 5 novembre 2011

Autoportrait dans le miroir (tel que proposé par ClaudeL)

Bon c'est bon, bidonnez vous tant que vous voulez.
Mais à tout le moins reconnaissez ma persévérance et mon humilité...

Si vous me reconnaissez sur le trottoir, je vous félicite et je vous laisserai le plaisir de me poser une seule et même question : Mais c'est qui donc qui te coupe les cheveux ? 

Bon je me remets à l'ouvrage.

Et mon maudit blogue qui veut plus justifier mon texte !!!...





vendredi 4 novembre 2011

Dévoilement de mon identité


Aujourd'hui, c'est le grand jour, le jour J. Je dévoile mon identité. J'ai réalisé mon auto-portrait et voici de quoi j'ai l'air....



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En tout cas, de quoi j'ai l'air un soir de pleine lune juste avant de me changer en loup garou...

D'accord, je vais replancher sur mon auto-portrait. Je ne me décourage pas.

Et mes bateaux au crépuscule ? Oui, oui, un jour, je vais vous les montrer...

dimanche 30 octobre 2011

1 2 3 chat chat chat...



Je sais j'avais parlé de couleur, de bateaux au crépuscule... ça s'en vient. Me manque plus que l'explication autour de l'histoire des bateaux. En attendant, me semble que c'est pas pire non ?

dimanche 23 octobre 2011

Ta da dam !!! Voici le dessin de plage du sud graphite final !!!

Avec la retouche du tronc et des vagues...


Mais bien honnêtement, je dois vous avouer une chose avec ce dessin. Dès le départ, il ne m'attirait pas beaucoup. J'avais non seulement des doutes de pouvoir le réaliser mais je ne l'aimais pas. C'est pourquoi je suis assez contente du résultat mais le processus n'a pas été si intéressant que ça. J'aime la mer mais quand je vais dans le sud, ça me prend pas 24 heures pour me demander ce que je suis venue faire dans ce trou perdu. Que j'ai bien plus de fun à regarder la télé. Et non, j'ai pas honte de ce que je dis.

Mais ce dessin, pour y revenir un peu puisque c'est quand même le sujet de ce billet, c'était un peu comme une constipation de trois semaines et que tu te dis C'est aujourd'hui le grand jour ! Faut que ça sorte ! Et tu y vas de petit en petit jusqu'à libération. Sans farce, je l'ai fait parce que soi-disant il fallait. J'ai appris que peut-être il faut tout de même que je parte d'un dessin que j'aime, que j'ai le goût de réaliser. Et puis après tout, qui a édicté la règle du graphite pour commencer à dessiner ? Existe-t-il un Hitler du dessin ? Non, pire que ça, je suis mon propre Hitler, à m'imposer des règles que personne d'autre ne me soumets. Alors voilà, vu que je suis seule dans cette nouvelle expérience, je vais bien faire ce que je veux faire. Je vais sortir mes crayons de couleur. Et si c'est pas beau, c'est pas grave. Je vais tout de même avoir essayé !

Brel le disait : L'échec vaut mieux que de ne rien faire.

Et demandez moi pas qui est Brel !!!

Prochain dessin, bateaux à la lumière du crépuscule.

Tourlou !

TS

vendredi 21 octobre 2011

jeudi 20 octobre 2011

On continue dans le graphite ...

Pour l'instant, je suis assez contente de dessiner seule. Je trouve que ce sont des moments de pure relaxation et un défi constant lancé à soi-même. Contrairement aux différents cours d'arts donnés par des madames expérimentées, il n'y a personne pour passer en arrière de moi, donner deux, trois petits coups de crayons sur mon dessin et dire "Voilà !". Après 3 ou 4 retouches de ce genre, je ne peux jamais m'empêcher de penser que c'est bien beau, mais c'est pas vraiment moi qui l'a fait celui-là ! Ça ne ressemble pas à moi, avec mes mini-imperfections...

Alors voilà, pour le moment, j'aime être seule. Même que si j'osais le dire, je crois que je dors mieux depuis deux semaines, peut-être parce qu'en dessinant, je  décroche complètement. Mais bon, faut quand même pas devenir positive à l'extrême !

Je continue donc dans l'esprit qu'il est bien d'apprendre à commencer à dessiner avec le crayon graphite et voilà la deuxième image suggérée par la peintre du blogue dont je vous ai parlé précédemment. Là, allez pas trop vite, descendez pas tout de suite dans mon dessin.



Déjà là, je me dis "Wow" pas certaine pan toute du résultat moi là. Mais je laisse de côté mes résistances et me dit : Il faut ce qu'il faut quand on est ce qu'on est. Ce qui n'a d'ailleurs aucun sens. Alors je me mets à crayonner, à effacer, je rage sur les vagues sur le bord, je crayonne les nuages en essayant que ça n'ait pas l'air de la chevelure de Marge Simpsons et voilà donc le résultat :



Si je rapproche les deux images, je peux presque jouer au jeu des 7 erreurs...

1. Oups, les feuilles du palmier tiennent dans le vide. Le tronc n'a pas été prolongé...

2. Y'a comme pas de vent dans mon dessin, j'ai aucune vague... mais j'en ai sur le bord... pardon ? sur le bord ? vous croyiez que c'était de l'herbe ? pfff... vous n'avez pas l'oeil très artistique, je crois. De plus, si vous pensiez vraiment que c'était de l'herbe sur le bord de la mer, je vous conseille fortement de changer d'agence de voyage.

3. Pensez même pas commencer à jouer à trouver des erreurs. C'est comme dire du mal de ma famille, y'a juste moi qui a le droit.

4. Du graphite, c'est salissant en maudit. Ma feuille mériterait un C - en arts plastique de deuxième année B.

5. Ben faudrait quand même que je relève quelques points forts.... Après plusieurs heures de vérifications, je peux dire que c'est quand même pas une catastrophe... sauf pour l'osti de nuage qui a vraiment l'air de la tête de Marge Simpsons... Mais bon, ça se peut. Y'en a ben qui ressemblent à des lapins.

6. Je suis tannée là. Je vais plutôt mettre mon énergie à finir mon tronc et retravailler mes vagues.

Tourlou, à bientôt pour la présentation du dessin final...

TS

lundi 17 octobre 2011

Le graphite : Les débuts

Un des premiers gestes que j'ai posé pour apprendre à dessiner est de faire une courte recherche internet. Ce que je voulais c'est trouver des images que je pouvais reproduire, intuitivement. D'où les premières esquisses que j'ai fait paraître (voir plus bas).

Je suis finalement tombée sur un site d'une peintre du nom de Laureanne. D'abord, elle conseille de commencer par le graphite afin d'apprendre à maîtriser les zones d'ombre et de lumière... Quoi ? Vous vous demandez c'est quoi le graphite ? et bien, je ne sais pas trop, dans ma compréhension c'est juste des crayons au plomb mais contrairement à l'école où on a que du 4 H ou du HB, là, il y a plusieurs forces de crayons, 1 H, 2 H, 3, 4, 5 H... ou encore le même principe avec le B... D'accord, je n'ai pas à me compliquer la vie avec le mélange de couleurs mais c'est loin d'être facile de savoir quelle nuance de gris je dois appliquer. Qu'à cela ne tienne, je me suis dit, Vas-y avec ton instinct.

Au graphite donc, j'ai commencé par son plus simple dessin, la cruche poquée, déjà mis sur mon site mais pour les besoins de votre compréhension ou encore pour le fait que le blogueur garde  plus facilement son attention lorsque la chose virtuelle  se trouve à deux pouces de ses yeux, la revoici :



Ça a l'air simple vue de même mais honnêtement, j'ai passé des heures à faire un trait de crayon, à passer un kleenex pour que ça fasse naturel, à passer l'efface parce que mon trait de crayon était soudainement trop foncé ou encore pour laisser des zones de lumière, je l'ai regardé le soir à la lumière de la lumière et le matin au réveil, à la lumière du jour... Je l'aimais cette cruche. En la dessinant, je la caressais de mon crayon. J'avais envie de la retrouver dans mon salon une fois que j'aurais ma vieille maison, dans un champ où il n'y aurait pas de Walmart ni de voisins qui hurle sur leur balcon. Bref, j'avais le goût qu'elle prenne vie sous mes doigts. Je sais, je m'emballe. Je suis tout de même réaliste. Lorsque je regarde le dessin de cette peintre, et bien elle reproduit une photo mais par un dessin qui a des allures de photos... La troisième dimension semble apparaître miraculeusement sous ses doigts alors que moi, c'est plus difficile. Je finis par la voir cette dimension, parfois en plissant les yeux, parfois lorsque je ne regarde pas mon dessin depuis longtemps.

Mais le plus important à mes yeux, c'est que c'est moi qui ai reproduite cette cruche à force de temps et d'efforts et aussi, de beaucoup d'amour. Mon enfant peut-être laid à la face du monde mais moi je le trouve beau  son visage et ça, c'est ce qui compte le plus à mes yeux !!!


À bientôt,

TS 



samedi 15 octobre 2011

C't'une fois un gars...

J'avais trouvé une histoire chinoise sur un site internet qui parlait de l'art du dessin et du fait d'exceller dans cet art... Malheureusement, le site se met régulièrement à jour et mon dicton n'y est plus. Je vais toutefois tenter de vous expliquer l'essentiel de ce conte chinois.

C'est donc un vieux sage du village, appelons-le Armand Tremblay qui se promène sur le trottoir et qui rencontre Jules, un ami de longue date. Jules, lui montre, tout fier, son nouveau dessin.

" Regarde mon dessin. Y'é tu pas assez beau à ton goût ? Je viens de gagner le concours organisé par les Chevaliers de Colomb... Qu'essé t'en penses ?"

Armand regarde Jules mais ne répond pas.

" Ben là, diguidine. Je t'ai posé une question, tu le trouves tu beau ou tu le trouves pas beau mon dessin ?"

" Je le trouve beau. " répond Armand.

" Chu bon hein ?".

" Pas vraiment " poursuit Armand.

" Eille, c'est quoi ton problème ? Ta femme t'as pas fait à déjeuner à matin ? "

" Ton dessin est beau mais ça ne signifie pas que tu es bon. Ça signifie simplement que tu as répété et répété et essayé et répété plusieurs fois les mêmes gestes jusqu'à ce que tu réussisses à faire un beau dessin. "

" Ouin " fait Armand.

En tout cas, je me souviens plus s'il y avait vraiment autre chose après...

Enfin, ce conte chinois m'a rendu perplexe. D'un côté, ça encourage les gens qui comme moi n'ont pas beaucoup de talents,  à tenter de développer la maîtrise d'un art à force de le pratiquer. D'un autre côté, quand on le maîtrise, on est jamais bon ? Hum...

La morale de cette histoire ? ...parce que quand on parle de conte chinois, il y en a toujours une : La sagesse chinoise et moi, c'est du chinois. 

L'essentiel, c'est bien que je dessine non ? Et pour le résultat, on verra...

TS

jeudi 13 octobre 2011

Comment j'ai décidé de devenir Picasso

Je recherche un sens à ma vie dans une démarche non structurée. Je suis une poule sans tête. D'abord la couture ensuite l'écriture, la fabrication de bijoux, les cours d'émail sur cuivre et maintenant, le dessin. Je saute de l'un à l'autre comme une maîtresse incapable de s'engager. J'aime les émois des premiers moments, le premier regard sur la texture, la couleur, les ombres, la lumière, le projet à réaliser. Chaque nouvelle activité provoque un espoir d'un plaisir mille fois recherché, toujours trouvé mais jamais retenu ni transformé. J'aime réfléchir à une création comme ce vêtement que j'imagine porter dans les grandes occasions ou encore ce bijou alliant couleur à encolure. Toutefois, lorsque vient le temps de l'approfondissement, je ne me reconnais plus dans la chose. Je me cherche. Je ne retrouve plus la satisfaction du travail accompli, la sublimation de mon émotion dans la création. 

Mais qu'à cela ne tienne. Cette fois-ci, je sens que c'est la bonne. Je vais persister. Je vais dessiner. Je vais persister à dessiner.

Je m'imagine facilement la tête dans mes pensées à recréer les ombres, la lumière, saisir l'émotion du moment... De toutes façons, j'ai déjà la tête dans les nuages. Constamment, je réfléchis. À mon travail, à ma vie. Alors pourquoi ne pas saisir cette énergie angoissante et la transformer en plaisir relaxant. Ne plus penser qu'à des couleurs, à leur mélange, leur texture... m'enfuir une fois pour toutes dans un nouveau monde.

Alors ne manquez pas mes nouvelles histoires au pays du dessin.

Saurais-je persister ? Y trouver un sens ? Un nouveau départ ?

Pour le savoir, revenez me voir...

À venir : L'étape du graphite.

Bonne journée.

TS

lundi 10 octobre 2011

Propos dérangés d'une fille dont la chatte est en chaleur...

ou...  que serions-nous si nous étions des chats ?

Ce soir-là, Amélia tournait et se retournait dans son lit. L'appel de la nature était plus fort que sa volonté de dormir. Rien, elle n'y pouvait rien. Elle se releva donc, se rhabilla, pris son manteau de printemps et sortit rapidement de la maison. On la retrouve trente minutes plus tard, hurlant à la mort, coin Beaubien et Iberville...

" AU SECOURS!!!! hurle-t-elle. AU SECOURS AIDEZ-MOI !!!!!!!! "

Une voix inquiète se fît entendre de la fenêtre du troisième étage de l'immeuble situé à deux pas de là.

" Qu'avez-vous ? Dois-je appeler la police ? "

" NON !!!! J'AI BESOIN D'ÊTRE ENSEMENCÉE !!! ENSEMENSEZ-MOI QUELQU'UN !!!"

" T'aurais pas pu choisir un autre coin de rue ? "

" C'est le seul coin libre ce soir !!!! ENSEMENCEZ-MOI ! ENSEMENCEZ-MOI !!! ENSEMENCEZ-MOI !!! "

" Vas te coucher, ça va te passer. "

" J'ai essayé, ça marche pas ! Envoye-moi ton matou, après je vais être tranquille. "

" T'arrives trop tard, y'é castré mon matou. Pis de toute façon, il a fait assez de bébés orphelins comme ça. Y'était pas question qu'il continue à procréer des rejetons à droite et à gauche. En plus, après trois mois qu'est-ce qui se passe dis-moi hein  ? Tu vas encore les abandonner et ils vont être recrutés par les gangs de ruelle ? Débrouille-toi maudite irresponsable. Gratte-toi le minou avec autre chose qu'un matou. Ça fera moins de malheureux sur la terre. "

" J'y peux rien, c'est plus fort que moi ! J'ai envie d'être ensemencée !!!! Je vais crier, hurler, piétiner sur place en vous montrant mon cul, écoeurer tout ce qui bouge jusqu'à ce qu'un mec m'ensemence !!! N'importe lequel fera l'affaire ! "

Un itinérant passe par là....

" Ah shit ! Pas encore elle. Me semble bien que je me la suis faite pas plus tard que l'année dernière. C'est pas parce que je vis dans la rue que je suis obligée de me taper la même bouffe chaque année. Je réclame le droit au choix moi ! En plus elle, elle hurle, elle crit, faut lui mordre le cou pour qu'elle jouisse, elle gueule qu'elle y arrive pas, elle me fout la honte devant toute la rue celle-là.Pis pas le goût de me battre moi là à soir. "

" Eille le crotté, tu vois pas que je souffre ! Pourrais-tu s'il te plaît te dépêcher pour m'ensemencer ??? !! "

" Scuse, pas envie ce soir. "

" C'est pas une question d'envie le malade. C'est une question de besoins naturels à combler. Fa que, sors ton boyau pis rentre-le dans le tuyau. C'est pas ben compliqué me semble. "

" Je me doute ben que je vais faire tout ça pis après tu vas me dire que je suis pas ton genre. Que ça peut pas marcher entre nous. Que tu vas te débrouiller toute seule. "

" Qu'est-ce que tu veux, ça fait des années que j'attends George Clooney mais ça a l'air que mon odeur l'attire pas, y'é jamais passé sur mon coin les soirs d'ensemencement. "

Pour avoir la paix, l'itinérant se laisse exploiter.

" C'est ça, c'est ça, fait Amélia. Grimpe sur moi. Mords moi dans le cou, comme ça, comme ça... Ayoye sans dessin, attention à mes boucles d'oreilles... "

" À part de ça, comment ça t'as des grosses tétines de même ? "

" Qu'est-ce que tu veux, la dernière vague a rejeté mes derniers flots pas plus tard qu'il y a deux mois et demi ... "

" C'est beau, tourne toi de bord, on va laisser faire les tétines. C'est tellement pas excitant... "

" Parce que tu te penses beau je suppose ? "

Un passant passe par là.

" Maudits cochons vous pourriez pas aller faire ça dans un coin noir ? "

" Ah ! suffit pour ce soir ! crie Amélia. Y'a trop de monde autour, ça me déconcentre un ti-peu disons. "

" C'est ça, lui crie la femme planquée dans son appart. Fais de l'air ! "

" C'est beau, de toute façon, faut que je me lève tôt pour travailler demain. Fa que ... à demain soir pour une autre tentative d'ensemencement !!! "

" TA GUEULE !!! "



TS

dimanche 18 septembre 2011

BiZZarreries de ZZellers

Hier, je me suis retrouvée dans la file de Zellers à penser à mon avenir. Que voulez-vous, par cette superbe journée de fin d'été, ni trop chaude ni trop froide, le magasin était bien tranquille. Alors que cette quiétude m'amenait loin de mes préoccupations quotidiennes, un bruit étrange, répétitif, attira mon attention. La madame caissière... wow ! Telle une comédienne de théâtre de boulevard qui répète sa scène depuis 50 ans, elle avait développé un don pour répéter maintes fois les mêmes phrases. Il me semblait bien que cette arménienne d'origine avait acquis la capacité de parler français avec un accent chinois. Elle était même capable de dire les b et les p sans même fermer la bouche.

- " Oulez-ou la carte de crédit hachchahhC ? Ou aurez une réduction de 10 ourcent sur l'achat d'aujourd'hui . " (Voulez-vous avoir la carte de crédit HBC ? Vous aurez une réduction de 10 pourcent sur bon, vous devinez le reste...)

- " Ben non, fait le monsieur, je fais juste acheter un pain. "

- " Désolée, lui répond la caissière, c'est rare que quelqu'un (v)ienne chez Zellers our acheter un ain."

- " Ouin ben, j'achèterai pas un pain avec une carte de crédit non plus. "

- " Accord, a ez ou la carte de oints ? "

-  " Non, je n'ai pas la carte de points. Est-ce que je peux juste acheter mon pain ? "

- " Accord. Avec la carte de oints, ous auriez eu 300 oints accu ulés. "

J'assiste à cette scène tout en me disant que la pauvre petite madame est bien fatiguée. Puis vient mon tour.

- " Oulez ous la carte de crédit hachahcaC ?"

- " Ben, j'achète juste 1 paquet de quatre éponges à 2,50 $... "

- " Accord,  la carte ermet une écono ie de 10 ourcent ! ".

- " Ben, 10 % de 2,50 $ ça fait 25 cents. C'est vrai que c'est un pensez-y bien... Même que j'ai de la difficulté à réagir là juste comme ça. J'ai besoin d'une bonne journée de réflexion pour être bien certaine que je prends la bonne décision... "

Ben c'est ça qui est ça.

Et la, vous vous demandez c'est quoi le punch ? Y'en a pas de punch voyons. La situation parle d'elle même.


p.s. Je sais que j'ai quelque peu déserté mon blogue depuis quelques semaines. Faut croire que j'ai besoin d'une certaine pause. Mais je ne l'ai pas abandonné. J'y reviendrai, mais je ne sais pas trop quand.

Alors, à ientôt !

TS

p.s.2 ... Mais qui va chez Zellers pour acheter un pain ?

jeudi 1 septembre 2011

QU'OSSÉ ÇA ?

J'ai jamais eu autant de visites alors que depuis quelques semaines je n'ai rien écrit du tout...

On tente une petite explication ?

:o)

TS

vendredi 12 août 2011

Suivi chatons

La petite poupoune blanche et grise a quitté le foyer ce matin. Personne pleure, même pas maman chatte. ...

Hein ? Quoi ? Moi ? Ben non, moi non plus, voyons, on pleure pas pour un chaton... snif snif snif, je pleure absolument pas. Qu'est-ce que j'ai ? Ben voyons, c'est les oignons dans mes céréales qui me font pleurer...


mercredi 10 août 2011

274...

- T'as une suggestion de lecture d'été ?

- Oui, lis L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, tu vas adorer...

Alors voilà, je lis, je lis et plus je lis, moins j'adore. Et je me dis que je vais finir par adorer. Mais non, plus je lis, plus je trouve qu'il y a trop de mots. Une écriture remarquable. Je l'avoue. Mais pourquoi tant de mots ? L'auteur s'est-il mis au défi d'utiliser tous les mots du dictionnaire ? Ok, j'exagère, j'avoue. Je m'avoue vaincue. Si je lis davantage, je vais détester. Alors, après 274 pages, je laisse. Je lâche prise.

Après tout, est-ce sacrilège de ne pas lire un livre jusqu'au bout ? Et d'où me vient cette obligation ? Pourquoi tant de difficultés à délaisser une lecture ennuyante ? Une voix intérieure s'adresse à moi malgré moi. " Comment se fait-il que la planète entière a adoré et pas moi ? Qu'est-ce qui cloche chez moi ? Et l'auteur a travaillé d'arrache pied pour produire cet ouvrage, le moins que tu puisses faire est de respecter son travail et de lire jusqu'au bout. "  Et je réponds à cette voix que si tout lire est une preuve de respect pour l'auteur, n'est-ce pas une marque d'irrespect pour ma propre personne que de m'ennuyer en tournant tant de pages ?

Allez mes voix, cessez de me parler. Cassez-vous ! Je me casse de ce livre à tout jamais. Je m'en fous de ne pas connaître la fin. Mais peut-être pas tant que ça quand même... D'ailleurs y a-t-il une fin à ce genre d'histoire ? Peut-on retrouver un réel dénouement lorsqu'on se perd autant ... Non, ça n'en vaut pas la peine, laisse tomber. Plonge toi dans ton Henning Mankell alors que tu as vraiment le goût de côtoyer ce commissaire Wallander, cet être tout croche à qui tu peux davantage t'identifier, que tu as vraiment envie de connaître le déroulement et dénouement de son enquête.

...juste un petit coup d'oeil sur la fin... Allez, je n'en peux plus. Traitez-moi de faible si vous voulez....


...

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Ahhhhh ! Impossible, il me faudrait lire de la page 274 à la page 524 pour connaître la fin de l'histoire. Mais une phrase retient mon attention : " Mon fils qui aura dix ans demain, m'observe en souriant , intrigué par cette pile de feuilles qui n'en finit pas de grandir, persuadé, peut-être que son père a lui aussi contracté cette maladie de livres et de mots."

Voilà, c'est dit, je ne suis qu'une enfant de 10 ans. Je suis d'accord, c'est une maladie. Et moi quand je lis, c'est dommage, mais ça me rend malade.  

Euh...  274 pages, c'est suffisant pour être inscrit comme lecture dans un défi lecture ? Hein, femme libre ?  :o)

jeudi 4 août 2011

Mignons chatons à donner



















Je recherche des familles aimantes pour adopter de mignons chatons. Ils seront prêts à la mi-septembre. Ils sont tous nourris à la bouffe de vétérinaire et sont en forme.

lundi 1 août 2011

Hum... ouin...

Je lis et puis je me dis, faudrait bien que j'écrive. Je commence à écrire et puis là, je pense à mon scrabble, juste un mot, un tout petit mot. Je me remets à écrire et le nettoyage de mes armoires me hante. Les chats à nourrir. Le plancher, juste frotter un ti-peu, rien du tout. Pourtant je n'ai jamais été une maniaque du ménage. Si je n'étais pas en vacances, ce serait le travail qui me préoccuperait. Là, je veux que mon environnement soit propre pour mon retour au travail.

J'ai écrit un tout petit peu ce matin. Quelques idées me sont venues, mais de façon générale, pas très contente mais pas grave. L'idée est de continuer. Le meilleur est à venir. Mais faire une chose à la fois. Me concentrer sur ce que je dois faire et non sur ce qu'il me reste à faire. Que ce soit pour écrire ou pour quoi que ce soit d'autre... ça n'est pas sur l'écriture que je dois travailler, c'est sur ma vie au grand complet ! Une chose à la fois. Une chose à la fois. Mais comment on fait ça donc ?

dimanche 31 juillet 2011

L'eau chaude de Cuba

Hourra ! J'ai vraiment écrit pour vrai. J'ai terminé mon premier chapitre et commencer le deuxième.

Il est vrai que le fait de n'avoir pas de plancher à balayer, de linge à laver, d'armoires à nettoyer aide sûrement grandement. Je réalise qu'à la maison,  je veux que tout soit placé dans mon environnement et qu'ensuite, je pourrai écrire. Mais ça ne finit jamais. Alors je me dis qu'il faut davantage que je planifie du temps pour écrire.

C'est aussi étrange. Le fait que je sois loin de chez moi a aussi facilité l'écriture. C'est comme si j'étais loin de moi, de mon histoire. Je pouvais être davantage spectatrice et la raconter que la vivre. C'est un peu difficile à expliquer mais j'ai pris ma plume et j'ai laissé couler.

Je réalise que plus j'écris, mieux je le fais. J'attendais d'avoir l'idée avant d'écrire. Je retravaillais constamment mes paragraphes, mes phrases, je n'étais pas satisfaite. Je savais que cette méthode n'était pas la meilleure mais c'est comme si je ne pouvais pas m'en empêcher. Alors qu'en vacances, je n'avais que quelques stylos et des feuilles, qui devenaient de plus en plus humides, tordues par la chaleur intense de ce climat. Difficile même de se relire, alors réécrire ! impossible. Je n'avais pas le choix. Plutôt que de refaire constamment le même chemin, je devais le poursuivre.

Autre point important. À la maison, j'écris directement sur l'ordinateur. Alors écrire ressemble trop à travailler, car je travaille aussi à la maison...

Les leçons à en tirer ?

- Faire de la place pour l'écriture quitte à me l'imposer au début et voir si j'aime ça. ... Parce que c'est pour moi un exercice tellement astreignant que je ne suis vraiment pas certaine que j'aime ça. D'un autre côté, lorsque j'ai écrit, je suis tellement contente, que je ne suis pas sûre de vouloir abandonner la partie maintenant... donc je disais de un, faire de la place dans mon horaire pour écrire ;

- Et, à défaut d'avoir un endroit attirant à la maison pour ce faire, pourquoi pas écrire ailleurs que chez moi, avec mes feuilles et mes stylos couleurs... ah !!!  l'école va recommencer bientôt. J'adore ce moment où, comme quand j'étais petite, ma mère nous achetait des cahiers neufs et des crayons de toutes les couleurs. J'ai toute ma vie, à chaque automne, garder cette habitude. Maintenant, je vais aller magasiner non seulement pour l'école mais aussi pour mon projet d'écriture.

Voyez ! C'est parti. Je ne peux plus m'empêcher d'écrire ! Les mots me viennent, coulent, s'insèrent en moi comme de véritables petits éclairs de soleil....

Ah ! Les nerfs... arrête le café cubain et calme toi un peu... Bon, maintenant, c'est le temps de lire. J'ai commencé à lire La lionne blanche d'Henning Mankell et je ne décroche plus. J'aime beaucoup.

Reste à savoir si mes résolutions pourront tenir malgré le chaos de la vie quotidienne... Surtout, ne pas tomber dans les justifications... c'est à suivre...

Bon dimanche.

TS

jeudi 28 juillet 2011

Les pieds dans l'eau

Je vous le confirme, les pieds dans l'eau c'est super pour stimuler la creativite... desole pour les accents...

Je vous raconte a mon retour de voyage.

Tourlou,

TS

mardi 19 juillet 2011

Est-ce que les bélugas stimulent la créativité ?

Je ne sais pas, on ne les même a pas vus ! :o)

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Je pars pour une semaine dans le sud. On va éviter la canicule de Montréal ! :o)

Là pour vrai j'aurai les pieds dans l'eau et j'en profiterai pour écrire. D'ailleurs, je ne suis pas totalement inactive de ce point de vue. J'ai eu l'idée qui reliait les différents chapitres, le contexte c'est à dire où se passerait mon histoire. J'ai aussi décrit quelques personnages. Je commence à être un peu plus dedans comme on dit. Pas envahie comme je voudrais l'être, mais je sens que ça s'en vient. Alors, espérons que Cuba sera inspirant.

Bonnes vacances.

TS

jeudi 14 juillet 2011

Et bien non...

Je ne pourrai pas vous dire si les idées me sont venues plus rapidement avec les pieds dans l'eau. Je ne pourrai pas vous dire si d'être couchée sur le sable m'inspire davantage que d'être assise devant mon ordinateur. Je ne pourrai pas vous dire si des traits de caractère de certains douaniers peuvent être représentés dans mon personnage principal...

Mais je peux vous dire que je n'ai pas reçu mon passeport à temps pour les plages du Maine. snif snif

Qu'à cela ne tienne ! Changement de destination de dernière minute ... Kamouraska et les bélugas... Est-ce inspirant pour un livre un béluga ? Je vérifie et vous en reparle très bientôt.

Bonne fin de semaine à tous et toutes,

TS

Les pieds dans l'eau ?

Depuis des semaines que je me vois dans cette position extatique. Un coup, les pieds dans l'eau le visage au soleil, un autre coup les pieds et le visage dans le sable. La chaleur du soleil, la caresse du vent sur ma peau, un état de sublime relaxation m'apporteront j'en suis certaine, l'ouverture et l'état d'esprit nécessaires à la création.

Mais voilà qu'un nuage point à l'horizon depuis quelques jours. Me tord les entrailles. Vais-je réussir à créer réellement cette image idyllique de mon corps dans l'air marin ou vais-je devoir faire face à la déception.

Quelques mots, quelques bribes de phrases se succèdent dans ma tête... Suites du lock out Postes Canada, courrier en retard, passeport dans la poste depuis le 5 juillet, délai du traitement inconnu...

J'attends, j'attends. Voulez-vous attendre avec moi ? Ondes négatives ? N'importe quoi mais viens à moi passeport de mes deux...

À suivre.

lundi 11 juillet 2011

Et aujourd'hui ?

J'ai commencé ma journée en terminant Los Angeles River de Michael Connelly. Jusqu'à maintenant, j'appréciais correctement cette lecture. Pas que j'attendais impatiemment que le jour se lève pour aller lire encore un bout, mais c'était disons ok comme lecture. Je réalise que finalement, j'ai plutôt hâte de terminer ce livre, je m'ennuie. Pas que c'est pas bien, c'est plutôt bien écrit, mais je n'accroche pas à ce suspense policier. Lorsque l'on décrit une enquête pendant 325 pages et que l'intrigue se déroule dans les dix dernières pages, ben ça finit par m'ennuyer. Et surtout ça ne donne pas le goût de me ruer sur ma propre écriture. Je veux simplement savoir comment le meurtrier se fera piéger qu'on en finisse.

Et puis, côté écriture, on ne peut pas dire que ma journée fût très prolifique. Me suis même demandée si j'aimais ça tant que ça écrire ? L'hiver j'ai trop de travail et l'été ben, je veux profiter de mes vacances. Tout comme pour l'entraînement, j'ai souvent des défaites. Et puis je me demande si tout doit toujours être noir ou blanc. Peut-être est-ce tout simplement un bout de ma vie où j'ai moins envie ? Ou ...? Bah, ou quoi ?

N'empêche que j'ai relu les 5 chapitres que j'avais écrits l'an dernier. Je dois dire que j'y  retrouve des idées intéressantes mais une écriture qui ne soulève pas vraiment l'intérêt du lecteur, enfin il me semble. Je narre. Pas de dialogues. Peu de descriptions.  Je dois tout reprendre depuis le début. Une seule idée se résume en un paragraphe alors je crois pouvoir développer, faire vivre des personnages, qu'ils discutent entre eux, je peux travailler à décrire davantage l'environnement afin de faire sentir l'ambiance au lecteur ... Bref, je recommence non je continue mais autrement.

Enfin, ça vient, ça vient. Je vais, je vais...  Oh la ! Ne t'emballe pas ma vieille, commence toujours par écrire ! Tout de même, après cette relecture et ces réflexions, j'ai eu deux petites idées, deux petits éclairs. Deux points de départ qui j'espère me mèneront à un premier chapitre.  Ça y est, je suis presque rendue là où je voulais arriver ou plutôt où je voulais débuter. Je suis un peu plus entourée psychologiquement par mon projet. Pas envahie, juste ce qu'il faut pour entraîner mon imagination et la convertir dans des idées, dans des mots.

Me reste plus maintenant qu'à commencer à écrire... . AH!!!!!!!

jeudi 7 juillet 2011

Pourquoi ? Pourquoi quoi? Ben quoi pourquoi pas ?

Depuis deux jours que j'épluche mes écritures passées, ma valise de tristesse. Je gribouille des notes, je souligne des idées. Heureusement, dans ces notes, je n'ai pas que parler de moi, j'ai aussi un peu développé sur des personnes rencontrées et qui m'inspirent un peu. Je m'imagine bâtir un personnage avec des traits de caractères de plusieurs personnes. Je suis assez encouragée, satisfaite, je passe peu à peu à travers mon passé et je laisse couler à tout jamais ces événements que j'espère oublier ou à tout le moins, laisser derrière.

Et puis, ce matin, anxiété. Par quoi je commence ? J'écris ou je continue  à lire mes notes ? Pourquoi écrire au juste ? Est-ce que toutes ces heures en valent vraiment la peine ? Tais-toi et continue à lire la valise de  ton passé et c'est tout ! Pourquoi te poser tant de questions ?

Un matin d'éparpillement comme d'autres. Et puis je tombe sur ce billet.... ,  

http://romanenchantier.blogspot.com/2011/07/moi-et-ma-vulnerabilite.html

qui commence ainsi :

Moi et ma vulnérabilité  

Depuis mon retour de l'atelier long d'Élisabeth Vonarburg, je vogue sur la mer des doutes, ballotée par des « pourquoi j'écris? », des « où est-ce que je m'en vais avec tout ça? » et des « me serais-je finalement trompée? ».

Pourtant, cette auteure, écrit à temps plein et surtout, elle est publiée. Alors je me sens toute petite dans ce monde, je cherche une solution à mon anxiété. Mon problème est-il dans le pourquoi ou plutôt dans le comment ? Je n'ai pas de méthode, je cherche une structure, un plan, une direction qui me dira où aller et je google cette phrase futile " Comment écrire un livre ", futile parce que je sais pertinemment qu'il n'y a pas de méthode ou que toute personne qui m'expliquera "LA" méthode ne sera probablement qu'un charlatan tentant de vendre son livre sur " Comment écrire un livre. " Comme " Comment démarrer son entreprise" et que le mec, son entreprise, c'est le livre qu'il vend... En tout cas, je google et je tombe sur :

http://ecrire-conseils.blogspot.com/2007/03/ecrire-un-livre.html

Et au delà de l'article, j'aperçois les commentaires des lecteurs qui se posent plutôt la question du "Pourquoi écrire". Voilà, on y revient toujours. Alors je me suis heureuse, presque plus anxieuse et je me dis, je vais leur répondre, leur laisser savoir qu'ils ne sont plus seuls non plutôt, je ne suis plus seule, je me pose aussi cette fameuse maudite question. Et blogger bogue. Impossible d'écrire. Impossible de laisser le moindre message. Maudite machine qui m'oblige à me parler toute seule et à me répondre...

Jusqu'à maintenant, j'ai l'impression de faire un gâteau en ayant une certaine idée de comment ça se fait mais finalement, je n'en suis pas trop certaine. Alors je vais acheter les ingrédients. Je commence à mélanger, m'aperçois qu'il me manque du CACAO. Me décourage, laisse le mélange au frigo et remet au lendemain l'achat et l'ajout de CACAO. Finalement, j'en trouve, je mélange avec le reste, je fous le tout au four pour m'apercevoir que je n'ai même pas mis d'oeufs. J'ai frôlé la catastrophe, je retire le mélange du four et fais mon possible pour rajouter l'oeuf. Bah, je mettrai du gros crémage pour camoufler les imperfections... mais cet esthétisme ne me rassure pas, je me demande alors pourquoi j'ai voulu faire ce gâteau...


- " Félix, laisse la bouffe des chatons ! "

Et puis merde, la vaisselle...

Je m'arrête, je crois avoir la solution. Cette fin de semaine, je m'en vais faire de la randonnée pédestre. C'est tout, et aujourd'hui, je m'achète un sac pour la randonnée. Voilà, je quitte cet océan d'incertitudes et ses vagues de questions. Temporairement, pour me calmer et me dis que je trouverai certainement une autre solution à mon problème de livre, un autre jour. Accepter l'incertitude. M'en inspirer. Je ne sais pas encore comment, mais je sais qu'un jour je saurai. Pour maintenant, à ne savoir que faire d'autre, j'accepte la question. Je la déteste mais je n'ai d'autre choix, pour l'instant.

mardi 5 juillet 2011

Faire le ménage

Sans révéler le contenu de mon livre, disons que j'essaie de faire une auto-fiction basée sur des éléments que j'ai soit vécu soit que mon entourage a vécu. Cependant, tout cela sera écrit à ma propre sauce, avec mon ironie et j'espère aussi, avec beaucoup d'humour. Il y a également une trame de fond qui vient exagérer un trait de mon caractère. Bref, pour me faciliter la tâche, je pars de moi.

Toutefois, ceci n'évite en rien la partie recherche puisque ma mémoire me fait défaut. Par exemple, que peut-il arriver à une adolescente ? Je fouille donc sur internet à la recherche de forums d'adolescents afin de connaître le style d'aventure qu'ils vivent ce qui est plutôt enrichissant en terme d'idées.

Également, dans ma vie, j'ai beaucoup écrit, surtout lorsque je déprimais. J'ai une valise pleine de tristesse. Je me suis toujours demandée ce qui se passerait avec ma valise lorsque je mourrais. Trouvera-t-on que ma vie a été d'un ennui tel qu'il est difficile de croire que j'ai vécu si longtemps ? Vais-je, post-mortem, provoquer une dépression de lecteur ? Et prendra-t-on vraiment le temps de la lire complètement ou après deux pages, mes héritiers vont-ils tout simplement la jeter aux poubelles ? Malheureusement, connaissant mes héritiers, cette éventualité ne m'apparaît pas pour rien. M'est venu l'idée de la léguer  à une amie qui en prendrait grand soin. Mais cela me semble bien prétentieux. Je vois maintenant mon amie avec une maudite valise dans son armoire qui lui coupe de la place pour ranger ses vêtements d'été. Je ne voudrais surtout pas que mon départ résulte en un supplice de valise à garder. Il faut dire qu'on y retrouve beaucoup de délires ou d'éléments tout simplement, inintéressants.

J'ai donc fini par prendre la décision suivante. Je relis le tout, je vois si  certains éléments peuvent m'inspirer, je prends des notes et ensuite... exit poubelle. Voilà, ces écritures n'appartiendront jamais qu'à moi et à moi seule, ils partiront avec moi dans l'au-delà... et j'en raconterai bien ce que je voudrai bien en raconter.

Et pour mes héritiers ? Ne leur restera plus qu'à fouiller dans les poubelles...

dimanche 3 juillet 2011

Et dis-donc ? Elle vient cette dédicace de m... ?

En vacances, mes jours se divisent en trois parties. Et mes nuits, je vous dis pas, mes nuits. Je ne dors pas plus en vacances. J'attends d'ailleurs les résultats d'une nuit passée à la clinique du sommeil. Ils m'ont mis des dizaines d'électrodes dans la tête, sur les bras et les jambes, ont relié le tout au lit, ont placé des tuyaux dans mon nez, une pince sur mon doigt et deux ganses très serrées autour de ma taille. Votre nuit sera filmée. Vous n'aurez pas non plus le contrôle de la lumière qu'ils ont ajouté. Maintenant, dormez !  ont-ils terminé. À première vue, il aurait été plus facile de monter le Mont-Royal de reculons sur les épaules que de dormir dans ces conditions.  Pas grave que je me suis dis, je suis ici pour de l'insomnie. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de pas dormir ? Et je me suis relaxée. Et le pire qui pouvait arriver, arriva. Je me suis réveillée le lendemain matin en pleine forme. La pire catastrophe dans l'histoire de mon humanité. Ça y était. J'avais manqué la dernière possibilité que j'avais de me faire aider pour mon sommeil. J'étais désormais condamnée à errer comme un zombie le jour et à vouloir mourrir la nuit. Enfin, pensons donc à autre chose. 

Je disais donc que pendant mes vacances, mes journées se divisent ainsi. Le matin, je lis, je relaxe, jusqu'au dîner. L'après-midi, il est permis qu'il se passe quelque chose. Et le soir, je me retrouve devant la télé. Alors, je dois organiser mon temps pour écrire. Impossible de lire longtemps et d'écrire ensuite. Faut un peu d'équilibre. C'est trop la même énergie. Mais souvent lire me donne le goût d'écrire mais je dois cependant apprendre à développer mon propre style plutôt que m'épancher spontanément en fonction du style d'écriture de la lecture présente. 

Comme maintenant, je termine "Ouest de François Vallejo". Une histoire de châtelain complètement crack pot qui fait virer fou tout le monde autour. Une histoire de huis clos, annonce la quatrième de couverture, où deux êtres s'affrontent, se détruisent. Disons, pas inintéressant. Une fois passé le style d'écriture, on veut savoir où on s'en va. Une écriture où l'on distingue mal les propos du narrateur, des dialogues. Une écriture où l'on étouffe, comme dans l'histoire. Juste pour ça, je trouve que ça valait le coup de le découvrir. Mais était-ce l'intention de l'auteur ou simplement mon imagination qui s'emballe ? Qui donne un sens tout autre que celui qu'a voulu donner l'auteur ? J'aime tellement lire que je peux lire les pires âneries et y trouver mon compte. Les recettes de Jehanne Benoît deviennent alors un défi lancé aux générations futures de manger du gras sans que personne ne nous achale avec ça !

Bref, un livre pas inintéressant mais qui ne stimule pas pour aujourd'hui, mon goût d'écrire. C'est peut-être pas le moment. Un jour à la fois. Aujourd'hui, on accepte l'inacceptable. J'en étais où déjà dans mon projet d'écriture ? Ah oui, la dédicace. Hum, pas d'idée. Alors, je laisse fermenter. La création ne se force pas. Parfois, il faut la laisser pousser par elle-même en arrosant les graines, leur donner du soleil et puis un jour, on l'espère, une idée grandiose apparaîtra. Bon, je ne force pas. Aujourd'hui encore, c'est comme ça.

jeudi 30 juin 2011

Dédicace de mon livre

Aujourd'hui, zoo de Granby. Il paraît qu'il y a même une piscine à vague chauffée. C'est le pied !

Ben quoi ? Faut bien vivre... Restera le reste de ma vie pour écrire. Demain, sera le premier jour du reste de ma vie. Demain, c'est promis, j'écris.

Allez ! Bonne journée ! 

TS

mercredi 29 juin 2011

Quoi ? Vous avez dit un livre sur un livre ? Prologue

Ça y est, je suis en vacances. Après avoir couru pendant 10 mois sans trop pouvoir m'arrêter, j'ai devant moi deux mois de parfaite farniente. J'en suis à ma deuxième semaine. Voilà, que je m'étais dit, je vais reprendre mon projet d'écriture. C'est pas sérieux. Tu n'y as même pas touché pendant 10 mois. Si tu ne t'y remets pas, tu ne le feras jamais. Et je tergiverse à l'intérieur de moi. J'aime écrire mais en même temps, l'impression de continuer à travailler me hante. Écrire c'est comme mon travail. Le nez dans les livres, la ronde des réflexions dans ma tête, être assise pendant des heures... Besoin d'un break. Mais si tu ne commences pas, que je continue, tu n'y reviendras jamais. Et les pensées qui se bousculent. L'envie de lire, de flâner et même, je vous dis pas, même de laver mes fenêtres deviennent plus fortes.

Et mon négativisme ressort si facilement. Et pourquoi vouloir écrire, veux-tu bien te le dire ? L'idée de réaliser quelque chose ? Et qu'est-ce qu'on réalise en écrivant un livre ? Hein ? Si on écrit pas sur le cancer ou des sujets sociaux, est-ce qu'on devient vraiment utile à la planète ? En même temps, t'as déjà écrit 5 chapitres. Bon, vous me direz, c'est qu'une ébauche. Une ébauche d'histoire. Une ébauche de trame de fonds. Enfin, quelques trames de fonds qui parcourent le possible futur bouquin. Et tout de même, j'ai tendance à avoir de bonnes idées. Ça je me le reconnais ! Mais là, faut que je me pousse et que j'arrête de penser. Ne pas me demander où je vais ni pourquoi je veux y aller puisque de toute façon comment savoir pourquoi je vais à quelque part si je ne sais pas où je vais ?

Vous le devinerez, écrire et surtout, prendre la décision d'écrire, m'asseoir pour commencer à placer les premières phrases n'est pas un exercice facile. Je tergiverse encore et encore. Je décide de faire autre chose. Et puis je me demande si je dois abandonner ce blogue pour me consacrer entièrement à un projet. Peut-être que ce blogue m'empêche de mettre tous mes oeufs dans le même panier ? Que je m'éparpille et que finalement, je ne réalise rien.

Au fond de moi je sais bien que si je ne fais pas ce blogue, il existe un risque immense qu'il ne se passe rien côté écriture. Alors je continue et je cherche une idée pour conjuguer livre et blogue. Pour l'instant, les enquêtes de Cricri Duquesne sont terminées. Rien ne dit pourtant qu'elle ne reviendra pas, à l'automne par exemple. Je n'en sais rien. Je l'aime bien. Il y a tant de possibilités de questionnements humains sur lesquels elle peut s'épancher. Je la mets en sourdine pour quelques temps.

Et je cherche comment écrire mon blogue tout en économisant mes énergies pour l'écriture (LA VRAI ?). Et cette idée jaillit. Écrire sur le fait d'écrire. Pas d'efforts. Rien. Me baser sur les événements de ma journée, mes hauts, mes bas, mes idées, mes peurs, mon positivisme parfois, mon négativisme souvent. Ça fera peut-être quelque chose d'intéressant. Et puis, et puis, et bien, ça me donne un défi. Le fait de clamer ici que j'écris, je vais devoir faire ce que je dis... alors je pars....

Voici donc mon Livre sur mon livre. Je vous livrerai alors tous les secrets sur le processus d'écriture. Mais pas sur le contenu. Par peur, voilà. Tout à coup qu'il s'avèrerait qu'un auteur suédois s'approprie l'idée et en produise trois énormes volumes qui seront vendus partout à travers le monde ? Ma foi du bon Dieu, pour écrire de même, ils doivent pas avoir la tv en Suède. Et tout d'un coup, le même auteur, nourrit de mon négativisme, meurt avant même que de savoir son immense succès ? Alors sa mort empêchera mon ressentiment sur le vol de mon idée. Mieux vaut ne pas prendre de chance. Vous n'aurez rien du contenu. Juste du contenant. Une vrai démonstration Tupperware de l'écriture. Vous savez, tout le monde s'ennuit sauf la madame qui trippe sur ses Tupperware... On ouvrira pas les plats. On fera que regarder leur couleur, leur résistance, leur grandeur. C'est ça le processus. Bon, j'espère quand même que vous y trouverez un peu votre compte.

Ça y est maintenant, vous connaissez mon défi. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Revenez lire mon Livre sur mon livre bientôt. Et là, vous connaîtrez tout de ce fameux contenant. 

Promesse de TS.

jeudi 23 juin 2011

Et l'enquête sur l'hygiène du sexe dans tout ça ?

Voilà, encore un qui la lâchait. Encore un homme sur cette terre sur qui Cricri ne pouvait pas compter. Son rêve de rencontrer un prince italien s'était envolé avec la médiocrité de ce Richôrd. Rien de rien, c'était bel et bien fini les hommes pour Cricri. Elle ne voulait plus prendre ce risque d'être constamment rejetée sans aucune raison (apparente).

"Qu'est-ce qui cloche chez moi ?" se demandait-elle ? "Pourtant je suis belle, je suis une allumette. Je peux aussi être une belle allumeuse à mes heures. Je suis trop drôle pour eux ? Je les dépasse en intelligence ? C'est fini osti ! Je veux plus rien savoir, je vais rester en face de ma tv à rêver au vrai Horatio. Non, ça serait trop facile. Je vais plutôt m'éclater. Finies les relations émotionnelles. Je vais donner dans le porn, le hardcore. Je m'en vais cueillir des bats câlisse. Des gros, des petits, des moyens, des durs, des mous, on s'en fout. L'important, c'est de me taper des bats encore et encore. Je vais les encercler, je vais les triturer, les faire crier, les amoindrir... je vais en faire de la chaire à pâté pour mes chats, je vais chanter à tue-tête  ITS RAINING BATS ALLELUIA, ITS RAINING BATS HÉ  HÉ HÉ ! , je vais me les mettre dans toutes sortes d'endroits inusités comme... comme ... euh... comme dans ma bouche !  mais osti je vais m'amuser. En plus, le maudit sal, il m'empêche de faire mon enquête sur l'hygiène du sexe. Où je vais aller chercher l'information moi là asteure ? "

Pendant qu'elle rumine sur sa future obsession des bats, le téléphone sonne.

- Madame Cricri ? Ici Wynony à l'appareil. J'aimerais prendre rendez-vous s.v.p.

- C'est à quel sujet ? demande Cricri. Vous me dérangez dans mon rapport d'activités.

- Et bien, nous lisons le blogue que vous écrivez et nous pouvons vous aider.

- Et comment ? Vous ne savez pas que beaucoup de psy ont essayé auparavant ?

- Que s'est-il passé ?

- Ils sont tous devenus fous. De toute façon, cela ne vous regarde pas continue Cricri, de mauvaise humeur.

Qu'on puisse ainsi interrompre sa crise ne lui convient absolument pas.

- Je passerai cet après-midi et vous ferez un choix éclairé. À plus tard ! indique la voix avant de raccrocher.

La voix féminine a déjà disparue au creux de l'interphone. Elle devra se contenter d'attendre cette fameuse rencontre si elle veut en savoir plus.

Et c'est ainsi que 3 heures après ce mystérieux coup de téléphone, une femme dans la quarantaine, à l'allure ordinaire, cheveux bruns, yeux bruns, petite bédaine, se présente à son bureau.

- Je vous remercie de me rencontrer Madame Cricri.

Cricri lui indique un fauteuil. Wynony continue.

- Je suis une femme d'un certain âge et je fais partie d'un groupe qui peut vous aider à canaliser votre rage contre les hommes.

- En quoi cela consiste-t-il ?

- Voilà, vous savez qu'en ce moment sévit à Montréal de mystérieuses attaques de jeunes femmes et de femmes d'un certain âge.

- Oui, j'en ai vaguement entendu parler dans le journal de Montréal. Mais ils n'avaient pas de détails sur ces guerres de rue.

- Voilà, j'ai des détails, fit Wynony. Je fais partie d'un de ces gangs de rue qui se bat pour le respect. Je vais partie du gang des grandes bobettes et nous nous battons contre le gang des strings. Et nous voulons que vous fassiez partie de notre gang. Avec vos talents de détective, vous pourriez nous être utile.

- Pardon ? fait Cricri. Et en quoi attaquer des femmes en string m'aidera-t-il à canaliser mon ressentiment masculin ?

- Et bien, vous n'êtes pas sans ignorer que souvent, les hommes laissent tomber les femmes à grandes bobettes pour une plus jeune, en string. Alors, nous les punissons pour les méfaits que leur jeunesse occasionne chez les plus âgées comme nous. Et comme je vous indiquais également, nous avons besoin de vos talents de détective. Les jeunes s'en prennent aussi à nous, mais elles sont plus difficiles à localiser que les grandes bobettes.

- Je ne comprends rien, expliquez-moi.

- Voilà, les strings nous localisent en regardant nos cordes à linges. Il y a constamment des femmes qui se rendent vulnérables en étalant leurs bobettes sur la corde. Vous comprenez, ça n'est pas de leur faute. À notre âge, on s'en fout que n'importe qui admire nos sous-vêtements.

- Mais pourquoi vous ne faites pas la même chose ?

- Et bien, en voyez-vous souvent des strings sur la corde à linge ? Et bien la réponse est non. Elles sont très rapides, ingénieuses. Et nous devons rivaliser de stratégie pour pouvoir les localiser. C'est possible mais plus long. Il suffit de regarder dans leur dos, en haut de leur pantalon. Ces méchants strings dépassent très souvent de façon indécente.

- Et puis, que faites-vous à ces strings  quand vous les rencontrer ? Je vous avertie, je ne ferai rien d'illégal s'inquiète Cricri.

- Calmez-vous. Illégal, si peu, tente de rassurer Wynony. Nous leur faisons un weggie. Avec un string, ça fesse dans la craque comme on dit. Elles le méritent, seulement la semaine dernière, elles ont attaqué 3 femmes âgées dans la rue.

- Elles ont fait un weggie à des femmes âgées ?

- Mais non, simplement essayer de l'imaginer. Impossible de faire un weggie avec des grandes bobettes. Elles vous sont déjà remontées jusqu'en dessous des bras. Alors on a beau étiré, ça ne donne rien. Elles ont trouvé un moyen plus adapté à notre condition, disons.

- Allez, dites, vous me faites peur.

- Elles nous mettent un chaton dans les bobettes. Vous voyez c'est un scandale. De la véritable torture !


- Oui, pauvres chatons, je sais.

- Je parlais pour les dames âgées ! fuse Wynony. Enfin, peut-on compter sur votre contribution ?

- AH ! fit Cricri émerveillée. Mais ça explique tout ! Je n'ai peut-être pas fait d'enquête sur l'hygiène du sexe, mais je viens de comprendre un nouveau mystère.... En ce qui concerne votre offre... j'y penserai c'est certain. J'y penserai. Allez, je vous recontacte pour ma réponse.

Et c'est de cette façon que Cricri compris pourquoi, lorsqu'on se promène dans les ruelles de Montréal, il y a tout plein de femmes âgées qui veulent faire adopter des chatons...

Rien que moi, je vous dis pas, j'ai été attaqué cinq fois il y a deux semaines....





p.s. des foyers aimants et responsables sont recherchés pour le début de septembre. En ce qui concerne l'odeur, ne vous en faites pas, ils ont été nettoyés plusieurs fois depuis mon attaque...

TS


FIN

dimanche 12 juin 2011

C'est fini !

Ça y est se dit-elle encore, c'est la dernière fois ! Plus jamais on ne m'y reprendra. Plus jamais je ne rêverai d'une vie meilleure, de relation, de mariage au jardin botanique ! À quoi ça sert de toutes façons ? Je me fais toujours avoir ! 

Voilà l'état d'esprit dans lequel on retrouve notre Cricri après l'échec de la rencontre avec le prince italien. Bon, nous sommes un peu loin. Laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé....

Après une tentative avortée de rejoindre son prince par téléphone, Cricri se met sur le mode attente et angoisse. À cette époque de haute technologie, elle déduit avec une quasi certitude que s'il n'a pas de boîte vocale, il est improbable que son futur prince ne possède pas d'afficheur ! Après tout, il vend des biscuits, il ne faut tout de même pas rater de client ! Et son pari tint. Et le lendemain, coup de téléphone du prince, discussion niaise et inconfortable sur des futilités telles que le jogging, le travail et soudain, une proposition de se rencontrer. Voilà, c'était tout de même l'objet de tout ce charabia de rencontre dans une épicerie.

- " Veux-tu qu'on prenne un café ou une bière ? "

- " Oui je le veux. " répond-elle, trouvant que ces mots sonnent merveilleusement à son oreille.

- " T'as-tu une idée de you tu voudrais yaller ?" demande-t-il avec son charmant accent italien.

- " Ben ouais " fit Cricri sur un ton faussement banal. Il n'était pas question qu'elle lui mentionne avoir passé des heures à chercher un bar ou un café, quelque chose de sympathique parmi des endroits qu'elle avait jadis visités, dont elle ne connaissait même plus le nom et pire encore, ne savait même plus s'ils existaient encore. Alors, le Barouf était la seule proposition décente qu'elle avait pu trouver dans ses recherches...

- " Je connais bien l'endroit " continue-t-elle avec l'air de connaître ce dont elle parlait  " et c'est parfait pour la discussion... "

- " D'accord, on se voit demain soir. Je t'appelle quand je termine mon travail, vers 7h00 et ensuite on se voit vers 9h00..." (Là là, les Français, faut comprendre qu'on met pas dans une conversation on se voit à 19h00 ! On se lève à 7h00 (du matin) et on soupe à 7h00 (le soir) pis on se mélange pas dans les heures pan toute... Voyons Cricri, ne te choque pas contre les Français, ils n'ont rien à voir avec ton Italien crétin... ).

Le lendemain soir, bien lavée, bien maquillée, bien coiffée, Cricri s'installe confortablement devant son téléviseur ne quittant toutefois pas des yeux son téléphone. Il doit sonner à 7h00. Ensuite, rencontre fatale. Ça passe ou ça casse ! Elle déteste cette fébrilité. Elle n'arrive même pas à comprendre le sens des paroles d'Horatio, c'est tout dire du stress qui l'envahit en cet instant.

7h00 arrive et rien ne se passe.

Bon, ça ne veut rien dire, il est encore tôt.

7h30 passe.

Enfin, faut pas dramatiser. Il peut avoir été retenu au travail un peu plus longtemps. Trente minutes de retard ça n'est pas la fin du monde. Oui mais il a un cellulaire... Mais pour trente minutes, on ne peut pas s'en faire autant voyons donc.

8h00 sonne à l'horloge et toujours pas au téléphone.

Ça y est. Je me fais poser un lapin. Je le sens. Ça ne serait pas la première fois.

8h30 et toujours rien.

Bon ben je vais aller jouer au scrabble sur l'ordinateur toute bien habillée, toute bien maquillée... Allez tous vous faire foutre. Gang de mongols...  

8h50 Dring... dring... dring...

Tiens, ma soeur a encore besoin d'argent ?

Elle décroche. Une voix nasillarde retentit au bout du fil.

- " Salut c'est Richôrd ".

 Richôrd comme dans Richard avec une voix de cheval ?

Elle ne dit mot. Le charme italien est rompu.

- " Je m'excuse, je viens de finir de travailler. "

- " Ok." Oui, pis ton cellulaire a manqué de batterie pendant deux heures ? pense-t-elle sans oser lui cracher son venim à l'écouteur.

- " Veux-tu toujours qu'on se voit ? "

Ben non, j'ai l'habitude de mettre ma push up bra pour regarder la tv...

- " Qu'est-ce que t'en penses ? " répond-elle en bonne détective humaine qu'elle est... technique de reflet miroir pour sonder le suspect.

- " Je suis fatigué. Ça te dérange-tu qu'on remette ça la semaine prochaine ? J'm'excuse hein. T'aurais pu faire autre chose à soir. "

Ben oui, toé. J'aurais pu écouter la tv ben calme au lieu de l'écouter énervée.

- " Tu me rappelles quand t'as le goût !" j'ai un crisse de bon répondeur qui peut prendre autant de messages qu'on a le goût d'en laisser.

" Bon ben à bientôt, tourlou ! "

- " Salut ! " pis fuck you à toi pis à toute ta famille qui a laissé passer un fêlé comme toé à travers les mailles du filet qui aurait du retenir la mauvaise graine...

Vous tous qui venez de lire ce bout d'histoire de Cricri, vous pensez connaître le sens du mot dépit. Et bien non. Vous êtes probablement très loin du sens que donne Cricri à ce mot. Revenez vite pour faire cette nouvelle découverte qui changera certainement votre vie...

À bientôt,

TS.

p.s. je sais je ne suis pas très vite sur l'écriture de mes textes, mais je n'abandonne pas. Alors courage, continuez de venir me lire. Mes vacances commencent bientôt alors j'aurai le temps et l'énergie qui l'accompagne...
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