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Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


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samedi 27 février 2010

Rêves déçus, rêves déchus.

Dans ma vie, il y a trois choses que je rêvais de devenir. Tout d'abord, je regrette de ne pas être une enquêteure pour la police scientifique. J'admire la rigueur du travail de laboratoire ainsi que l'idée de jouer avec des hypothèses et déductions scientifiques. Je considère avoir déjà une certaine expertise étant une fan des nombreux CSI et autres séries policières. Cependant, malheureusement, ces connaissances ne me servent à rien à l'heure actuelle. Que voulez-vous, il est extrêmement difficile de glisser dans une conversation les mots "artères fémorales" ou "spectromètre de masse". C'est aussi assez laborieux de trouver une occasion pour dire que sans eau dans les poumons, la personne ne peut être décédée par noyade. Alors j'écoute silencieusement les palpitantes histoires d'aréna du samedi ou de nouvelles armoires, conversations auxquelles je ne peux que rétorquer "Ah ben !".

Une deuxième destinée m'ayant échappé, est celle de devenir une femme sans ventre, comme à la télé. Je peux facilement m'imaginer me déhanchant et déambulant dans les rues de Miami telle une Calleigh Duquesne devant un cadavre et s'exclamant soudain : "Horatio, cet homme s'en est pris plein le ventre !" (sous entendu : " Et pas moi, puisque je n'en ai pas du tout, une vrai planche à repasser"). J'en ai pris mon parti. Je ne serai malheureusement jamais l'auteure du best-sellers "Ma vie sans bedaine".

Et comme dernier rêve déçu, j'aurais voulu devenir une athlète olympique. L'idée de me doper aux endorphines à longueur de journée est très agréable à mes pensées. Devenir un être de muscle et de passion. Quelle perspective ! J'aurais été admirée par la planète entière.

Lorsque j'ai révélé ces trois rêves ratés à mon entraîneure, elle m'a simplement conseillé " Mais mon Dieu ! Ferme ta TV! ". Quel conseil judicieux, que bien entendu, judicieusement, je ne suivrai pas.

Alors, depuis deux semaines, je suis littéralement scotchée devant mon écran à admirer les cuisses et les fesses de nos athlètes. Je le sais, à mon âge,  je devrais avoir honte, ce sont des jeunes quand même. Mais que voulez-vous, ils ont tous un casque sur la tête et des grosses lunettes et mes hormones ne font pas la différence. Sauf peut-être pour les patineurs de vitesse. Avec leurs cuisses énormes, on dirait que mon inconscient se dit qu'il doit plus rester grand place pour autre chose...

Et devant ma télé, je vis au rythme effréné des descentes en ski, des sauts en patin, des courses de snowboard et de skeleton. Euh, pardon ? Qu'essé-ça ? Je vous explique. Le skeleton, ça ressemble à la luge, mais à l'envers. À la luge, tu pars les pieds devant. Un athlète Géorgien en est d'ailleurs décédé. Mais on dirait qu'ils se sont alors dit : "Ben c'est trop dangereux la luge, on va partir de l'autre bord, la tête en premier." 

Est-ce à cause des médailles remportées ou en raison des incroyables descriptions des commentateurs sportifs à moins que ce ne soit ces cuisses et ces fesses fermes, mais ma tante ici présente, a beaucoup de difficulté à trouver le sommeil. Elle est trop excitée. Elle a donc décidé de vous faire un petit résumé de ces jeux, et ce, nappé à la sauce Travailleuse Sociale.

Tout le monde le sait, la première médaille d'or fût remportée par Alexandre Bilodeau, en ski acrobatique / ski à bosses. Pour ma part, j'en aurais aussi donné une autre à Jean Luc Brassard pour ses descriptions des descentes. À mes yeux, l'épreuve se déroule tellement vite, que je vois autant de différence entre deux compétiteurs qu'entre deux gars qui font un concours de "rotes". Mais M. Brassard décrit les descentes avec une telle précision, vitesse et fluidité, que même moi, j'arrive à comprendre si le gars est bon ou pas, même si je ne vois toujours rien de ce qui se passe. Je l'imagine très bien derrière son micro, récitant un texte déjà mémorisé, parmi une centaine déjà écrits, soulevé lui-même par ses propres paroles sans qu'aucun cheveu ne se déplace et qu'aucun postillon ne pointe à la commissure de ses lèvres, tellement occupé par ses occupations, que même ses cheveux ont décidé d'arrêter de pousser étant, eux-mêmes, trop sur le qui-vive. Mes amis, quel travail !

Pendant ces jeux, il y a eu également la médaille d'or au skeleton du flamboyant rouquin de cheveux et de barbe, Jon Montgomery. Ce rouquin, se décrit comme un mouton noir ayant remonté tout seul la pente pour arriver au sommet, en bas de la piste. Personne ne s'attendait à beaucoup de cet athlète qui, par son travail assidu, a réussi à glisser son skeleton à la première place. Bravo !

Je trouve que ce sont de très bons jeux olympiques, ne serait-ce que du point de vue du nombre de médailles d'or remportées par les Canadiens. Peut-être mon enthousiasme est-il du au fait que mes attentes n'ont pas été déçues. Je m'étais quand même préparée psychologiquement en me répétant certaines phrases utiles du genre :

"Tiens, le canadien vient de tomber. "

ou

" Ah, oui,  regardez au loin ces valeureux canadiens qui ne récolteront ni la médaille ni ne sauveront l'honneur du pays".

En tout cas, cette fois-ci, je les trouve bons ces jeux. Mais c'est certain ils sont loin d'être parfaits. Il y a tout de même quelques imperfections. Comme ce reportage du couple Hamelin / et  sa blonde (je ne me rappelle plus son nom n'ayant porté aucune attention aux cuisses) et comment  la fille a abordé le gars. C'est une histoire olympique ça ? Ben voyons donc, c'est l'histoire actuelle de toutes les femmes du Québec. Les gars restent assis et les filles se lancent au risque de frapper un mur. S.V.P., trouvez autre chose pour me divertir qu'une histoire du quotidien. Je suis aux Jeux Olympiques, pas à Occupation double.

Et il y a aussi eu le scandale autour de l'habillement excentrique et efféminé de ce patineur qui avait des petits rubans roses partout sur ses vêtements. Les commentateurs se sont alors laissés aller à des commentaires très machistes sur l'athlète et son côté gai luron. Mais moi, ce qui m'impressionne, c'est de voir deux gars qui bitchent un autre gars sur son linge. Ayoye ! Difficile de faire pire comme performance. Sauf bien sûr si on parle de mon propre spectacle de patinage artistique en secondaire trois. Je vous raconte.

Mon amie, Lèvres Pulpeuses, avait fortement insisté pour que je fasse avec elle, un spectacle en patinage artistique. Et oui, j'ai déjà pris des cours sauf que mon patinage était vraiment minable. Je me suis alors laissée emportée par mon amie. Ma maîtresse ne m'a alors pas encouragée à me donner en spectacle mais hélas, elle ne m'a pas découragé non plus. Avec ma jupette rouge, sans aucun rubans roses, j'ai  fait un spectacle sur une musique du genre patriotique traditionnelle biélorusse et j'ai absolument manqué tous mes sauts puisque je ne savais en faire aucun. J'ai même raté ma pirouette sur deux jambes. C'était absolument horrible! Si j'avais eu deux onces de jugeotte et trois onces de bon sang, j'aurais tenu tête à Lèvres Pulpeuses et éviter ainsi de faire une folle de moi. Mais bon, c'est arrivé. Et la journée suivante, jursqu'à environ 3 heures de l'après-midi, personne ne m'avait fait de remarques sur mon spectacle. J'étais contente. Il ne s'était rien passé. J'allais pouvoir faire comme si la chose n'avait pas eu lieu jusqu'à ce que grosse tête frisée gros nez langue sale dise devant toute la classe " C'était tu lette ton affaire !". C'était même pas un spectacle mais juste une affaire.

J'ai revu il y a environ 2 ans, grosse tête frisée gros nez langue sale dans le métro. Il s'en est fallu de peu que je m'élance vers lui dans un triple salto arrière suivi d'un double lutz et d'un saut périlleux groupé arrière pour aller lui casser la gueule. Je me suis abstenue. Je ne voulais pas répéter toute l'histoire afin qu'il soit en mesure de comprendre pourquoi je l'attaquais ainsi. Parfois, il est préférable de lâcher prise.

Autre gaffe des Jeux Olympiques, ils ont oublié le français. Alors, dans un élan de désespoir, ils ont vu Garou entrain de fumer dans un coin des estrades, et sans avertissement aucun, ils l'ont lâché sur la scène pour chanter la première chose qui lui est venu à l'esprit. Ils ont bien essayé de faire autant de bruit qu'ils pouvaient, mais malheureusement, pas suffisamment.

Voilà, on se reparle dans deux ans, lors des jeux olympiques d'été.  Je vous laisse sur cette image qui peut-être sera la prochaine controverse pour les jeux d'été.


Sans commentaires, je ne voudrais pas me retrouver avec une poursuite d'une association de défense des droits des schtrou... !

TS

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