Bienvenue sur mon blogue de lecture virtuelle !

Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


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Alors bonne lecture !

mardi 8 juin 2010

Aujourd'hui, je suis allée à l'épicerie. Bon, vous allez penser "Pas encore l'épicerie!". Et à cela, je vous répondrai "Ben oui, encore l'épicerie". Si vous aviez le nez ailleurs que dans votre panier quand vous magasinez, vous auriez déjà remarquer qu'il s'en passe des choses à l'épicerie ! Et de toutes façons, à part faire l'épicerie, regarder Séries Plus et parler à Chat, je fais pas grand chose finalement. Mais je vous promets que pendant mes longues vacances, je vais m'efforcer de faire des sorties pour avoir tout plein d'histoires à vous raconter. En attendant, ben vous allez devoir vous contenter de l'épicerie.

Donc, je disais que j'étais à l'épicerie et juste comme je viens pour prendre une canne d'olives, je vois-t-y pas une vieille madame avec l'air bête. Là, dans ma tête, ça a fait :"Ah ben non, ça se passera pas de même. Y'é pas question que je magasine dans ces conditions là. Après tout c'est quand même MA sortie de la semaine !". Donc, je regarde sérieusement la madame et je lui dis :

-"Madame, accrochez un sourire dans votre face, vous avez l'air d'un tracteur."

La madame, d'abord un peu surprise, se ressaisit et me répond :

-"Gna gna gna gna gna gna.!"

Ayoye, cheap shot ! Quand j'étais jeune, ma soeur et moi on se chicanait tout le temps et au bout d'un moment, la première qui était à court d'opinion, baissait les armes et faisait ça : "Gna gna gna gna gna gna!". Mais au moins, on avait fait un réel effort pour argumenter. Mais elle, elle me sert le dessert d'argumentation comme ça, en entrée. Rien. Plus rien.

Pas question que je laisse la situation comme ça, je me dis qu'elle capitulera pas aussi vite.

- "Pardon Madame, enlevez votre silencieux, on entend pas votre moteur !"...

Sur son visage, comme première réponse, un sourire. Pas un sourire de peur, non. Pas non plus un sourire du style "1-2-3 go je me mets à courrir, je vais pas rester pris dans les olives avec c'te folle." Mais non, ce sourire en disait long sur son état d'esprit. Le sourire d'un animal épuisé, trappé, coincé devant les cannes d'olives (qui soit-dit en passant, étaient soigneusement et précisément disposées entre les petits oignons blancs et les cornichons sucrés). Une victime comme il s'en faisait peu. Qui s'offrait en pâture sans même tenter le moindre mouvement pour se battre ni se débattre. Une victime qui a besoin de vacances pour reprendre des forces et lutter contre l'ennemi. Soudain, levant le bras, elle me regarde et me lance :

- "Tenez, les v'là vos crisses d'olives qu'on en finisse. Prenez-les. Je vous les paye même. Mais laissez-moi en paix. Je veux pas passer ma journée dans les cannes. Je fais pas de mal à personne moé, je fais juste mon épicerie."








Bon, OK, je le sais, aucun intérêt comme histoire. Mais comme je pars pour le bois sans trop connaître la récurrence de mes déplacements en ville et par conséquent, le rythme d'apparition de mes textes, j'ai décidé de vous en mettre un pour vous aider à faire la transition. Comme ça, pour la qualité des textes, vous allez passer de plattes à rien, ce qui est moins pire que de bons à rien.

Peut-être que là où je vais, il y a une petite bibliothèque avec un poste internet dans le village mais si ça prend trois heures pour afficher le dinosaure, je pense bien que je vais laisser faire.

Voilà, je pars sans promesses de récurrence. Je reviendrai mais quand, dans 2 jours ? dans deux mois ?

Adieu veaux, vaches, cochons, chat. Ben non Chat, toi tu viens avec moi. Comme ça peut-être que mes plantes prendront du mieux loin de tes soins.

J'm'en vais dans le bois étrenner mes belles culottes blanches et me faire piquer par les bruleaux.
J'm'en vais dans le bois oublier mes voisins qui fêtent sans jamais m'inviter.
J'm'en vais dans le bois oublier les bruits de sirènes, de balayeuse et de tondeuse.
J'm'en vais dans le bois pis peut-être que je serai de retour dans deux jours parce que j't'entrain de virer folle de regarder le tronc d'arbre dans la rivière en me rendant compte que j'ai manqué le seul événement de l'année dans le village c'est à dire, le jour où l'arbre est tombé dans la rivière.
J'm'en vais dans le bois en vous disant que je reviendrai. Mais quand...
Venez tout de même jeter un p'tit coup d'oeil sur mon blogue de temps en temps ou même me laisser un p'tit message plaisant.
Et pour ceux qui ne l'aurait pas compris "J'M'EN VAIS DANS LE BOIS!"

À bientôt.

Bons baisers de travailleuse sociale

4 commentaires:

Pierre H.Charron a dit…

Hein, T'as tu dit que tu t'en t'allais dans le Bois ? ;)

Vast-tu revenir avec un nouveau blogue: des Tranches d'Histoires d'une Coureuse des Bois !

Bonne vacances! pis chicane-toi pas avec les Bruleaux... y vont te répondre
-"Gna gna gna gna gna gna.!"

Hé.....T'as dit tu dit que t'en allais dans l'BOIS déjà ???

:) :) :)
-Pierre

Travailleuse sociale a dit…

Et parfois on répondait, gna gna gna gna toi même ! On avait de la classe dans le bas du Fleuve...

Je vais faire attention aux bruleaux et aux chevreuils et aux ours aussi, je le jure.

Merci et à bientôt.

Sébastien Haton a dit…

Picbois, laisse-moi pas tranquille, tape-moi sur ma tête de bois.
Laisse-moi r'venir en ville, picbois j'veux plus m'en aller...

Message étonnant, je suis astonishé. Ton histoire n'est pas sans intérêt, c'est pas vrai. C'est une parabole.
Je n'en ai pas encore trouvé le sens mais c'est une parabole.
Picbois laisse-moi po tranquille...
gnagnagnagnagnapicboisgnagnagna

Travailleuse sociale a dit…

Je vois que ma folie commence à en atteindre d'autres ! C'est le fun. Ahhhhhh !

Y trouver un sens ? Wow ! Peut-être que je parle à mon air bête ?

Bienvenue aux interprétations ! :o)

Gna gna gna gna toi même picbois.

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