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Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


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samedi 19 juin 2010

Mes vacances à la campagne

Chapitre 2 : Mes toutes premières péripéties

Première journée : Premiers constats

Il y a déjà quatre jours que je vis dans le bois. J’ai décidé de partir à la découverte de mon nouveau monde à la manière de mon chat explorant ce territoire inconnu. Peu à peu, un pas après l’autre, m’assurant que je me trouve en un endroit sécurisé avant de pouvoir poursuivre mon chemin. Je découvre ce nouveau territoire dis-je, à la manière de mon chat « mâle ». Je préfère encore risquer de manquer de gaz dans le désert plutôt que de demander ma route. Alors, je trouverai tout, toute seule. Sans rien devoir à personne, ni même la plus infime des informations. C’est ainsi que la première journée, je restai dans le chalet, ne voulant pas déranger le castor qui semblait avoir établi son atelier d’ébénisterie dans le minuscule étang qui me sert de paysage. Dans le bois, on ne peut déblatérer longtemps sur la splendeur de l’étendue du paysage, on voit jamais bien bien loin et on ne voit pas vraiment autre chose que du bois. Donc, un castor travaille devant ma fenêtre toute la journée du samedi. Je dis pas si ça avait été une vache, j’aurais pas eu peur de ça une vache. C’est certain que j’aurais peut-être trouvé ça bizarre mais bon, j’aurais été moins décontenancée que devant ce castor.

Qu’est-ce que je suis supposée faire moi, si je sors dehors et qu’un castor me barre la route ? Est-ce que je dois lui montrer ma casquette du Canada ?

« Yo soy de canada ! Yo no soy de los Estados Unidos ! Je viens en amie ! ».

Lorsque tard le soir, il ferma son établi, je me risquai alors de me rendre jusque sur la balançoire. Une, deux, trois minutes et j’étais revenue dans le chalet. Tout le monde m’avait prévenu de me préparer psychologiquement à me faire attaquer par les bruleaux. J’étais parée à accepter la torture inhumaine qu’ils pourraient faire à mon pauvre corps. Je devais résister et déjouer tous leurs assauts. J’apportai donc avec moi du shampooing à la citronnelle, du savon à la citronnelle, du déodorant en pierre de crystal sans odeur, j’acceptai non seulement de parer à leurs attaques mais également d’avoir les cheveux crépus, la face sans maquillage et le corps sans odeur tout l’été durant si c’était pour aider à me battre contre ces vaillants adversaires. Cependant l’attaque vint de là où je m’y attendais le moins. Les mouches à chevreuil ! Mais c’est bien pire qu’un brûleau ! J’aurais accepté d’établir ma vie sur un nid de brûleaux si cela avait pu faire en sorte d’éviter les mouches à chevreuil. Pour les citadins qui ne savent pas de quoi je parle, permettez-moi en quelques lignes de faire votre éducation. Une mouche à chevreuil, c’est une énorme mouche qui se prend pour une abeille tellement elle est grosse et qu’elle bourdonne fort. Elle aime tout particulièrement vos oreilles et s’y vautre allègrement jusqu’à ce que vous vous sentiez devenir totalement fou. Et lorsque le moment fatidique est venu, elle vous pique et part avec une partie de votre cerveau. Parce que c’est pas mêlant, quand vous vous faites piquer, vous êtes incapable de penser à autre chose que d’arrêter de vous faire piquer !

Je rentrai donc dans le chalet écouter la télé, qui par la bénédiction d’une grâce divine, possède non seulement Séries Plus mais également quatre postes de cinéma Super Écran. C’est alors que je sus que jamais au grand jamais je ne m’ennuierais dans mon chalet !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très drôle, merci, je vais aussi aller à la campagne bientôt, j'apporterai mon savon vaiselle à la citronelle, ma chandelle à la citronelle!

Travailleuse sociale a dit…

Maintenant, je sais que la meilleure façon de lutter contre les mouches à chevreuil, c`est encore de rester dans le chalet ! Et depuis ce temps, j`ai ramené mon shampooing qui sent si bon et mon conditionner... Je suis capable de faire les pires sacrifices, mais il y a des limites... !

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