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Pour tout vous dire, je suis une travailleuse sociale qui est devenue enseignante. J'aime écrire. Honnêtement, depuis ses tout débuts, je m'oblige par ce blogue, à écrire et ainsi me maintenir dans un processus de création. Je n'ai pas vraiment d'objectifs autres que d'écrire et de me divertir. J'espère aussi que vous saurez trouver un peu de plaisir à me lire.


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mercredi 29 septembre 2010

Les aventures de TS au pays de la bouffe sans blé ni laitages

Il y a déjà un certain temps que j'ai osé, devant vous, avouer mon orientation; celle où j'ai la face vers le haut, les yeux fixés sur le plafond à force de ne pas dormir... Eh oui, je vous parle de mes chères insomnies. Dix ans déjà. C'est tellement courant que je m'y suis habituée. Elles sont tellement présentes que je ne me souviendrais plus comment dormir si mes insomnies me quittaient. Alors de 3 à 5 heures du matin, je me lève et j'écoute la télé jusqu'à ce que je retrouve le sommeil. C'est pas mêlant, j'ai presque hâte de me relever la nuit pour connaître la suite de mes émissions...

Enfin. Alors pour ceux et celles qui me suivent, j'ai décidé d'améliorer mon alimentation, croyant que ma mauvaise digestion pouvait être reliée à mes insomnies. La médecine naturelle me dit qu'à 3 heures du matin, c'est un problème de foie. Alors je me suis dit : "Peut-être une intolérance alimentaire...". Ainsi, dans un premier temps, j'ai coupé le lait et les fromages ... et surprise, j'ai senti une amélioration. Alors, quelques semaines plus tard, puisque je continuais tout de même à ressentir des difficultés digestives, j'ai enlevé le blé. Et j'ai ressenti une grande amélioration... J'ai d'abord été contente et puis, désemparée. Avez-vous déjà essayé de faire la cuisine sans blé ni produits laitiers? Au départ, c'est un véritable enfer. Ma vie de cuisinière en herbe en a pris tout un coup ! Mais il fallait que je persévère puisque non seulement je perdais du poids, mais je me sentais mieux et miracle... je dormais également un peu plus et mieux.

C'est ainsi que j'ai pris conscience que le blé, et bien, il y en a absolument partout ! Dans la farine de blé (quelle surprise!), dans les pâtes blanches, dans les sauces industrielles, dans les céréales du matin, dans le pain blanc, dans certaines farines sans blé mais qui peuvent être affectées par la contamination croisée... J'ai donc du dire adieu au pain moelleux, aux muffins, aux croissants. C'est à croire que le jour où la bouffe a été inventée, Machiavel qui passait par là, s'est dit (lire d'une voix rauque) : " Les innocents, je vais leur en fourrer partout du blé, tu vas voir, ils vont avoir mal au ventre pis ils sauront pas pourquoi. Je vous le garantis, les imbéciles, ils vont se tortiller de douleur et avoir envie de péter alors qu'ils sont en avant de leur classe..."

OK, excuser, je m'emporte. J'étais rendue où donc là ?

Ah oui, y'en a partout. Si c'est pas fait maison avec de la farine de patates, de mais ou de riz, un genre de farine qui lève pas pan toute là, je vous le dis. J'ai fait un pain de maïs comme ça, qui lève pas. Un pain que tu peux t'attacher à la jambe, sauter dans le fleuve et c'est garanti, tu remontes jamais à la surface ! Je vous le dis, si ils passent une loi sur le suicide assisté, je vais faire fortune à vendre mon pain. Je sais, vous trouvez ça infâme. Mais je le suis pas tant que ça. Je me dis que si jamais il y avait un problème, que par miracle la personne coulait pas à pic, je lui rembourserais le prix du pain.

En tout cas, c'est là que j'ai appris qu'il fallait mettre de la gomme de xanthane pour que ce soit moelleux. Je m'en fus donc d'un pas décidé chez Rachel Béry pour acheter le fameux produit. C'est sur place que je constatai que la gomme de xanthane, ça vaut 18 $ pour un tout petit sac de rien du tout. C'était trop pour moi. Je préfère encore manger de la roche. Et je me dis qu'avec mon pain, je suis en sécurité. Je peux assommer n'importe quel voleur qui essaierait d'entrer chez moi la nuit, pendant que je dors pas, le con...

Cuisiner sans blé (ou sans gluten) c'est toute une aventure pour moi. Il y a tellement d'étapes à respecter que je sais jamais à quoi ça va ressembler à la fin. Vous savez, le genre de recettes qu'on tombe sur un ingrédient qui est une autre recette à préparer au préalable.... ahhhhh !!!! J'haïs ça ! Faudrait quasiment que je quitte la job à midi pour être certaine que mon souper va être prêt à l'heure, le soir.

Mais ce soir, j'ai tout de même déniché une recette de gnocchis. Pas trop difficile à faire, juste une recette de pesto à préparer. C'était jouable pour le souper. Donc, les gnocchis, ça a l'air de pâtes, mais en fait c'est des patates. J'ai réussi à faire toutes les étapes - cuire les vieilles patates, enlever la pelure, les écraser et mélanger avec du beurre, des jaunes d'oeufs et de la farine, les taponner en boule et les faire cuire dans l'eau bouillante et les faire refroidir 20 minutes au frigo avant de mettre le pesto - me bourrer la face en attendant, parce qu'après tout ça, il était rendu 7 heures et l'hypoglycémie frappait à ma porte sérieusement.

J'ai fini par manger mes gnocchis qui au goût et en apparence avaient l'air normal. Mais à la texture, c'était une autre histoire, ayoye ! Ça m'est resté pris sur l'estomac pendant des heures. Manger de la roche ou encore mon pain c'était pas mal pareil. C'est après les avoir bouffé, mes gnocchis, que je me suis rendue compte que des patates, des oeufs pis de la farine, c'était pas mal la même chose que la recette de colle ça. J'ai du prendre un relaxant musculaire dans la soirée pour que ça passe.

Mais malgré mes difficultés, je vous promets, je persévère. J'ai perdu 10 livres depuis le mois de juin. Je me réveille encore la nuit, mais des fois, je me rendors. C'est un miracle. J'ai plus peur de ne pas dormir. C'est déjà un pas. La seule chose, c'est que je me demande où en sont rendues mes émissions....

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